Thesaurus de la famille DUQUESNE

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Introduction[modifier | modifier le wikicode]

La famille Duquesne (ou Du Quesne), attestée dès le XVIIᵉ siècle dans le Hainaut et le Douaisis, a marqué l’histoire du Nord de la France par son rôle dans la justice, la banque, l’industrie, le service militaire et surtout par un foisonnement de vocations religieuses et missionnaires. Les Duquesne se situent au carrefour de grandes alliances — Cailliau, Dupont, Prouvost, Defrenne, Virnot — qui ont fait d’eux des acteurs stratégiques du Bien Commun. Leur héritage conjugue prospérité économique, fidélité spirituelle et sacrifice missionnaire, unissant la banque et le monastère, la fabrique et l’autel.

Armoiries[modifier | modifier le wikicode]

Fichier:Blason-vierge-ALFI.svg
Blason de la famille DUQUESNE
Armoiries
certaines branches alliées portent d’azur à trois serres d’aigle d’argent, ou d’or à l’aigle éployée de gueules.
Devise
non attestée.

Chronologie agnatique et personnalités marquantes[modifier | modifier le wikicode]

Aux origines : justice et charges royales[modifier | modifier le wikicode]

  • Jean-François Du Quesne (1654–1747), avocat au Conseil d’Artois, notaire royal, bailli. Première figure de service public, il ancre la famille dans la justice et la transmission du droit.
  • Charles Joseph Duquesne (1735–1818), avocat au Parlement de Flandres, conseiller du roi, bailli de l’évêque de Tournai. Il unit la fonction royale à l’autorité ecclésiastique.

Révolution industrielle et bancaire[modifier | modifier le wikicode]

  • Guillaume Joseph Alexandre Duquesne (1765–1827), négociant et banquier, pionnier du sucre de betterave à Beuvrages, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne & Cie, capitaine de la Garde nationale, conseiller municipal de Valenciennes.
– économie : développement du sucre de betterave ;
– finance : création d’une banque moderne ;
– civisme : rôle dans la Garde nationale et le conseil municipal ;
– Bien Commun : emploi, prospérité régionale, modernisation sociale.
  • Alexandre Joseph Duquesne (1796–1831), banquier, membre de la Chambre de commerce de Valenciennes. Par son alliance avec les Cailliau, il consolide les réseaux financiers du Nord.
  • Achille Adolphe Duquesne (1808–ap. 1862), industriel du sucre, maître de forges, conseiller municipal.

Transmission spirituelle et charité[modifier | modifier le wikicode]

  • Cécile Martine Duquesne (1801–1859), présidente de la Conférence des Dames de Saint Vincent de Paul, épouse de Charles Louis Joseph Dupont, banquier.

Elle unit deux dimensions fondamentales :

– banque et industrie (par son mariage avec Dupont, fondateur de la Banque Dupont) ;
– charité sociale (en animant la Conférence des Dames de Saint Vincent de Paul).

XIXᵉ–XXᵉ siècles : mission universelle[modifier | modifier le wikicode]

Par l’alliance Duquesne–Dupont, une floraison exceptionnelle de vocations religieuses éclot :

  • Léon Dupont (1865–1941), jésuite, missionnaire à Ceylan (Sri Lanka).
  • François Marie Joseph Dupont (1888–1941), jésuite, théologien, professeur, supérieur en Chine, assassiné en mission (martyr).
  • Jeanne Dupont (1855–1945), religieuse du Sacré-Cœur, assistante générale à Rome, missionnaire à Chicago.
  • Marthe Dupont (1864–1930), religieuse du Sacré-Cœur, missionnaire au Texas.
  • Louise Dupont (1881–1971), religieuse du Sacré-Cœur à Menlo Park (Californie).
  • Marthe Dupont (1885–1958), religieuse du Bon Pasteur à Angers.
  • Odette Dupont (1903–1968), religieuse bénédictine.
  • Henriette Augustine Mélanie Marie Josèphe Dupont (1879–1961), tertiaire franciscaine.

Cette dimension missionnaire fait des Duquesne une lignée spirituelle universelle, présente en Europe, Asie, Afrique et Amérique.

Banque, industrie et service public[modifier | modifier le wikicode]

  • La banque Dupont-Duquesne → deviendra la Banque Scalbert-Dupont.
  • Direction de compagnies minières (Vicoigne, Hasnon, Anzin).
  • Développement du sucre de betterave et des industries textiles.
  • Service militaire : capitaines, officiers, héros de 1914 (Jacques Dupont, capitaine au 273ᵉ RI, mort pour la France).

Engagement global au service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]

  1. Justice et ordre social : avocats et baillis, garants des institutions.
  2. Économie et emploi : banque, sucreries, mines, textiles ; structuration économique du Nord.
  3. Charité et philanthropie : œuvres vincentiennes, fondations religieuses, soutien à des écoles et hôpitaux.
  4. Foi et mission universelle : prêtres, religieuses, missionnaires, contribution à l’évangélisation en Asie, Afrique, Amérique.
  5. Sacrifice militaire : guerres révolutionnaires, impériales, mondiales, sacrifices patriotiques.

Demeures et ancrages patrimoniaux[modifier | modifier le wikicode]

  • Château de Bon Repos (Beuvrages).
  • Château du Guindal (Saint-Saulve).
  • Hôtel du prince de Lambesc (Valenciennes).
  • Hôtels particuliers à Valenciennes et Douai.

Bibliographie et sources[modifier | modifier le wikicode]

  • Roglo (bases Duquesne, Dupont, Cailliau, Defrenne).
  • Archives notariales de Valenciennes et Douai.
  • Société Archéologique et Historique de Valenciennes.
  • Wikipédia : Famille Dupont, Banque Scalbert-Dupont, Famille Prouvost.

Conclusion[modifier | modifier le wikicode]

Le lignage Duquesne illustre une noblesse de service au sens large : – service juridique et politique (avocats, baillis, conseillers) ; – service économique (banque, industrie, mines, sucreries) ; – service spirituel et missionnaire (fécondité religieuse exceptionnelle) ; – service social et philanthropique (œuvres caritatives) ; – service militaire et patriotique (sacrifices au combat). La famille Duquesne demeure un modèle de lignée équilibrant prospérité matérielle et fécondité spirituelle, au bénéfice du Bien Commun universel.

Mention légale[modifier | modifier le wikicode]

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