Thesaurus de la famille DURAS de
Introduction[modifier | modifier le wikicode]
La maison de Duras, issue des Durfort, seigneurs gascons établis dès le XIᵉ siècle, est l’une des plus anciennes lignées de la noblesse française. Elle s’illustre par une continuité ininterrompue de service au roi et au royaume, par les armes, la diplomatie, la culture et le patronage. Du marquisat de Blanquefort au duché de Duras, cette lignée incarne la noblesse de service : fidélité monarchique, défense militaire et transmission culturelle.
Par son rayonnement, la maison de Duras appartient aussi à la mémoire européenne : plusieurs maréchaux de France, un chevalier de la Jarretière en Angleterre, un académicien, une duchesse de lettres et un ensemble de châteaux emblématiques.
Armoiries[modifier | modifier le wikicode]
- Blasonnement
- Écartelé : aux 1 et 4, d’argent à la bande d’azur (Durfort) ; aux 2 et 3, de gueules au lion d’argent (Lomagne).
- Tenants
- deux anges en or tenant des palmes.
- Devises
- Virtus unita fortior (« La vertu unie est plus forte ») ; Servire Regi et Patriae (« Servir le Roi et la Patrie »).
- Symbolique
- – La bande d’azur sur argent : droiture, fidélité, service loyal.
- – Le lion d’argent sur gueules : courage et noblesse d’âme dans la guerre.
- – Les anges tenants : élévation spirituelle et Bien Commun.
Chronologie agnatique[modifier | modifier le wikicode]
Origines (XIᵉ – XVIᵉ siècle)[modifier | modifier le wikicode]
- Les Durfort, seigneurs de Clermont et de Duras, implantés dans le Sud-Ouest.
- Au XVIᵉ siècle, Jacques de Durfort (1547–1626) reçoit le marquisat de Duras (1609).
Élévation au duché (XVIIᵉ siècle)[modifier | modifier le wikicode]
- Guy Aldonce Ier de Durfort (1605–1665), marquis de Duras.
- Jacques Henri de Durfort (1625–1704), 2ᵉ duc de Duras, maréchal de France.
- Guy Aldonce II de Durfort (1630–1702), duc de Lorges, maréchal de France.
- Louis de Duras (1641–1709), comte de Feversham (Angleterre), chevalier de la Jarretière.
Apogée (XVIIIᵉ siècle)[modifier | modifier le wikicode]
- Jean-Baptiste de Durfort (1684–1770), 3ᵉ duc de Duras, maréchal de France.
- Emmanuel-Félicité de Durfort (1715–1789), 4ᵉ duc de Duras, maréchal de France, académicien, mécène.
- Emmanuel-Céleste de Durfort (1741–1800), 5ᵉ duc de Duras, maréchal de camp.
XIXᵉ siècle et transmission[modifier | modifier le wikicode]
- Amédée-Bretagne-Malo de Durfort (1771–1838), 6ᵉ duc de Duras, pair de France.
- Claire de Kersaint, duchesse de Duras (1778–1828), femme de lettres, auteur d’Ourika.
Figures majeures et monographies[modifier | modifier le wikicode]
- Jacques Henri de Durfort (1625–1704), maréchal de France, gouverneur de la Franche-Comté.
- Bien Commun : défense du royaume, fidélité monarchique.
- Jean-Baptiste de Durfort (1684–1770), 3ᵉ duc de Duras, maréchal de France.
- Bien Commun : continuité militaire, défense des frontières.
- Emmanuel-Félicité de Durfort (1715–1789), 4ᵉ duc de Duras, maréchal de France, académicien.
- Bien Commun : mécénat, transmission intellectuelle, soutien à l’Académie française.
- Claire de Duras (1778–1828), femme de lettres, salonnière, auteur d’Ourika.
- Bien Commun : réflexion sur l’altérité, ouverture culturelle et morale.
- Louis de Duras (1641–1709), comte de Feversham, chevalier de la Jarretière, pair d’Angleterre.
- Bien Commun : diffusion internationale du service des Duras, loyauté monarchique outre-Manche.
Demeures et ancrages[modifier | modifier le wikicode]
- Château de Duras (Lot-et-Garonne), forteresse médiévale.
- Château de Blanquefort (Gironde), marquisat fondateur.
- Château de Rauzan (Gironde), bastion militaire.
- Hôtel de Duras (Place des Vosges, Paris), rayonnement à la Cour.
- Château de Combourg (Ille-et-Vilaine), mémoire romantique par Chateaubriand, allié aux Durfort.
Engagement au service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]
- Militaire : trois maréchaux de France, guerres de religion et guerres européennes.
- Politique : pairs de France, gouverneurs, diplomates.
- Culturel : mécénat, Académie française, littérature.
- Spirituel : alliances ecclésiastiques, mémoire religieuse.
- Patrimonial : sauvegarde et restauration des châteaux, aujourd’hui lieux de mémoire.
Bibliographie et sources[modifier | modifier le wikicode]
- Père Anselme, Histoire généalogique et chronologique de la maison de France (1726).
- Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer (1852).
- Notices de l’Académie française (Emmanuel-Félicité et Claire de Duras).
- Archives nationales, fonds Durfort-Duras.
- Études locales sur les châteaux de Duras et de Blanquefort.
Conclusion[modifier | modifier le wikicode]
La maison de Duras manifeste, du Moyen Âge à la Restauration, le modèle même du Thésaurus agnatique :
- – un nom : Durfort-Duras ;
- – un blason : union des armes Durfort et Lomagne ;
- – un héritage : duché, marquisat, pairie ;
- – une mission universelle : service militaire, culturel, spirituel.
À travers ses figures maréchales, diplomatiques et littéraires, la lignée de Duras illustre la vocation de l’ALFI : ordonner l’héritage au service du Bien Commun et inscrire chaque nom dans une mission de transmission et d’élévation.
Mention légale[modifier | modifier le wikicode]
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