Thesaurus de la famille ELHOUGNE d'
Thésaurus de la famille D’ELHOUGNE[modifier | modifier le wikicode]
Introduction[modifier | modifier le wikicode]
La famille **d’Elhougne**, d’origine néerlandaise et implantée en Belgique, se distingue au XIXᵉ siècle par son rôle politique, intellectuel et social. Elle s’illustre dans la vie parlementaire belge, les associations libérales, et marque son époque par l’action de **François Ferdinand d’Elhougne** (1815–1892), avocat, député, ministre d’État, figure centrale du libéralisme gantois. Par alliance avec les **Prouvost** (notamment **François Henri Jules Prouvost**, avocat à la Cour de Bruxelles, marié à Julia Adrianne Aletta d’Elhougne), la lignée s’inscrit dans les grandes familles industrielles et intellectuelles du Nord de la France et de la Belgique.
Armoiries[modifier | modifier le wikicode]
Armoiries attestées dans les archives héraldiques belges.
Lignée[modifier | modifier le wikicode]
- **François Henri Jules Prouvost**, avocat à la Cour de Bruxelles
fils de **Pierre Constantin Prouvost** (manufacturier, tisseur de coton, officier de la Garde nationale) × **Augustine Constance Grossemy**.
└── Marié à **Julia Adrianne Aletta d’Elhougne**.
└── **Georges Jules Augustin Prouvost** (1842–1901), avocat, conseiller à la Cour d’Appel d’Amiens, lieutenant des Gardes nationaux, marié en 1872 à **Marie Lucie Pauline de Mailly**.
François Ferdinand d’Elhougne (1815–1892)[modifier | modifier le wikicode]
- Né le 24 décembre 1815 à **Klundert** (Pays-Bas), décédé le 27 mars 1892 à Gand.
- Avocat, homme politique libéral, ministre d’État.
- Député de l’arrondissement de Gand : 1843–1852, 1866–1870, 1878–1886.
- Bourgmestre, membre actif des associations libérales, président de **La Concorde** (fondée en 1809).
- Franc-maçon de la loge gantoise **Les vrais amis**, acteur de l’animation intellectuelle et politique locale.
Carrière et actions[modifier | modifier le wikicode]
- Rapporteur sur les **naturalisation, finances, douanes, expropriations, fiscalité électorale**. - Défenseur de la réforme de l’enseignement primaire (1879), limitant l’influence du clergé dans les écoles communales. - Opposant aux budgets militaires excessifs, partisan d’une **garde civique** efficace plutôt qu’une armée lourde. - Promoteur d’infrastructures : chemins de fer (Gand–Bruxelles, vallée de la Dendre, Flandre occidentale), communications trans-Manche. - Porteur de réformes sociales : ateliers de charité dans les Flandres (1849), soutien à l’industrie linière.
Distinctions[modifier | modifier le wikicode]
- Titré **ministre d’État** le 3 octobre 1881. - Refusa les honneurs militaires à sa mort.
Engagement au service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]
- **Justice et droit** : avocat au barreau de Gand, défenseur des libertés individuelles.
- **Vie politique** : député de Gand, figure du parti libéral, promoteur d’un État moderne.
- **Éducation** : ardent défenseur d’une école publique affranchie de l’emprise du clergé.
- **Société civile** : président de **La Concorde**, animateur du **Journal de Gand**.
- **Mémoire familiale** : alliance avec les **Prouvost**, inscrivant la lignée dans le réseau franco-belge du XIXᵉ siècle.
Bibliographie et sources[modifier | modifier le wikicode]
- Nationaal Biographisch Woordenboek, Bruxelles, 1966, t. II, col. 194–201.
- Archives parlementaires belges, interventions 1843–1886.
- Thierry Prouvost, [Alliances Prouvost](https://www.thierryprouvost.com/Alliances%20Prouvost.html).
Conclusion[modifier | modifier le wikicode]
La famille **d’Elhougne** illustre la rencontre entre **pouvoir politique, service public et alliances industrielles**. Par François Ferdinand d’Elhougne, ministre d’État et parlementaire, elle marque l’histoire de la Belgique libérale du XIXᵉ siècle. Par son alliance avec les **Prouvost**, elle s’inscrit dans la continuité des familles qui ont contribué au **Bien Commun**, à travers la justice, l’éducation et la mémoire.
Mention légale[modifier | modifier le wikicode]
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