Thesaurus de la famille EMPAIN
**Thésaurus Agnatique ALFI – Famille Empain**[modifier | modifier le wikicode]
**Sommaire**[modifier | modifier le wikicode]
1. Armoiries 2. Origines et enracinement 3. Figures marquantes et Bien Commun 4. Demeures et ancrages patrimoniaux 5. Toponymie et héritage 6. Bibliographie et sources 7. Mention légale
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**1. Armoiries**[modifier | modifier le wikicode]
- Blason principal :**
Les armoiries des barons **Empain**, famille belge d’industriels et de bienfaiteurs, sont associées à la noblesse héréditaire conférée par la monarchie belge au XIXᵉ siècle. Elles traduisent la grandeur d’une dynastie fondée sur l’innovation, l’entreprise et le mécénat social.
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**2. Origines et enracinement**[modifier | modifier le wikicode]
Le nom **Empain** désigne une famille d’industriels belges d’origine flamande, dont la notoriété s’étend dès la fin du XIXᵉ siècle. Leur lignée se distingue par une vocation industrielle et internationale marquée, contribuant au développement économique et urbanistique de la Belgique et de l’étranger.
Le fondateur de la dynastie est **le baron Édouard Louis Joseph Empain (1852–1929)**, général et industriel belge. Visionnaire, il fut le créateur de l’**Héliopolis cairote** et un acteur déterminant dans la mise en place du **métro parisien**, symbole du progrès et du génie d’ingénierie européen.
Son frère cadet, **le baron Louis François Joseph Empain (1862–1935)**, dit *François Empain*, fut financier et homme politique. Il eut trois filles et un fils, **Édouard-François Empain**, et transmit à sa descendance un important héritage industriel et philanthropique.
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**3. Figures marquantes et Bien Commun**[modifier | modifier le wikicode]
La lignée Empain, élevée au rang de noblesse belge, incarne l’esprit d’entreprise au service de la société. Ses membres ont participé à la modernisation des infrastructures, à la construction d’édifices emblématiques et à la création d’institutions de bienfaisance.
- **Édouard Louis Joseph Empain (1852–1929)**
Ingénieur, industriel et général belge, fondateur du groupe Empain et bâtisseur d’Héliopolis au Caire. Son action marque l’union entre technologie, art et civilisation.
Ses enfants : - **le baron Louis Empain (1908–1976)**, fondateur de la fondation **Pro Juventute**, investisseur au Canada et mécène. - **le baron Jean Empain (1902–1946)**, marié d’abord à **Christiane Rimoz de La Rochette** (de laquelle naissent Jeanne et Huguette), puis à **Rozell Rowland**, dont un fils, **Édouard-Jean Empain (1937–2018)**. Rozell Rowland épousa ensuite **le baron Édouard-François Empain**, fils de Louis François Joseph Empain, cousin de Jean Empain.
- **Édouard-Jean Empain (1937–2018)**, dit *Wado*, industriel belge, fut victime d’un enlèvement retentissant en 1978 (Affaire Empain).
Il épousa **Silvana Betuzzi**, dont il eut trois enfants : **Patricia**, **Christine** et **Jean-François Empain**.
La famille Empain illustre une noblesse du travail et de l’esprit : bâtisseurs, mécènes, diplomates économiques et défenseurs d’un art de vivre européen moderne.
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**4. Demeures et ancrages patrimoniaux**[modifier | modifier le wikicode]
La dynastie Empain a laissé une empreinte architecturale considérable à travers la Belgique et à l’étranger :
- **Villa Empain**, chef-d’œuvre art déco situé avenue Franklin Roosevelt à Bruxelles, construit par **Louis Empain**. - **Hôtel Empain**, en bordure du parc royal de Bruxelles (aujourd’hui *De Warande*), acquis en 1907 par **François Empain**, transformé en résidence d’apparat. - **Hôtel de Knuyt de Vosmaer**, 33 rue du Congrès à Bruxelles, siège historique de la banque Empain dès 1881. - **Château Empain** à **Enghien**, édifié en 1913 à l’initiative du baron François Empain, revendu à la commune d’Enghien en 1986. - **Château Empain de Bouffemont** (Val-d’Oise), propriété de Louis-François Empain. - **Château Empain “Le Celly”** à **Lavacherie** (Sainte-Ode). - **Domaine Empain** à **Ottignies**, 27 hectares, comprenant le site *Pro Juventute* (revendu en 1971). - **Home Empain** et **Institut Sainte-Ode** à Lavacherie, créés par la fondation *Pro Juventute*. - **Home Édouard Empain** à Auderghem (Bruxelles), foyer pour jeunes. - **Pouponnière Empain** à Woluwe, internat pour enfants de 0 à 3 ans. - **Château Empain** à Profondeville.
Ces demeures, remarquables par leur architecture et leur raffinement, témoignent d’un héritage conjuguant industrialisme, art et philanthropie.
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**5. Toponymie et héritage**[modifier | modifier le wikicode]
De nombreux lieux rappellent le nom et l’œuvre des Empain :
- **Port-Empain** (ancien nom de la ville de Kindu, République Démocratique du Congo). - **Avenue Général Baron Empain** à Woluwe-Saint-Pierre (Bruxelles). - **Avenue Baron Empain** à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson (Québec). - **Avenue Baron Empain** à Héliopolis (Égypte).
Ces noms, dispersés sur trois continents, symbolisent le **rayonnement universel** d’une famille qui lia technique, esthétique et esprit d’entreprise.
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**6. Bibliographie et sources**[modifier | modifier le wikicode]
- Yvon Toussaint, *Les Barons Empain*, Éd. Fayard, 1996. - Cour d’appel de Bruxelles (5ᵉ chambre), arrêt du 29 novembre 1963, *Revue pratique des sociétés*, 1965, n° 5272. - Benoît July, *Le grand siècle des Empain*, *Le Soir*, 12 janvier 1996. - *Bois des Rêves : foule record à Ottignies-sur-Mer*, *Le Soir*, 25 avril 1996. - Article Wikipédia : *Empain*, licence CC BY-SA 4.0.
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**7. Mention légale**[modifier | modifier le wikicode]
Texte issu du **Thésaurus Agnatique ALFI**, rédigé selon le **SCRIPT ALFI harmonisé officiel**, fidèlement à partir de l’article Wikipédia *Empain* (licence CC BY-SA 4.0).
- Attribution :** *ALFI – Association des Lignages de France et de l’International*
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