Thesaurus de la famille FENAUX de MAISMONT

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Introduction[modifier | modifier le wikicode]

La lignée Fenaux de Maismont s’enracine dans le Valenciennois et la Picardie, régions où se rencontrent traditions militaires, charges royales et activités notabiliares. Le rameau agnatique étudié débute avec Denis Joseph Fenaux de Maismont (1730-1823), écuyer et officier de la Maison du roi Louis XVI, établi à Maismont (Sainte-Radegonde, Péronne). La famille se distingue au XIXe et XXe siècle par un service constant dans les armes, la magistrature, la notariété et l’administration d’État, donnant plusieurs officiers de haut rang, combattants décorés, chevaliers de la Légion d’honneur et figures engagées dans les conflits majeurs (Révolution, Empire, 1870, 14-18, 39-45). Le thésaurus couvre la descendance agnatique jusqu’à la 6e génération, depuis les racines picardes jusqu’aux branches établies à Versailles, Paris, Beauvais, Senlis, Sélestat et à l’étranger (Syrie, Afrique, Indochine).

Armoiries et blason[modifier | modifier le wikicode]

Aucun armorial ancien ou moderne (Rietstap, Hozier, armoriaux provinciaux) ne mentionne d’armoiries historiques pour la lignée Fenaux de Maismont. Conformément à la doctrine ALFI, un blason de proposition est établi à partir :

  • du toponyme « Maismont » (élévation, hauteur fortifiée)
  • de la tradition militaire pluriséculaire
  • des charges royales
  • de la fidélité monarchique attestée au XVIIIe et XIXe siècles
  • du service du Bien Commun au sein de l’État.

Blason proposé (ALFI)[modifier | modifier le wikicode]

Blasonnement : D’or à une fasce de gueules chargée d’une épée haute d’argent, accompagnée en chef d’un mont de trois coupeaux de sinople et en pointe d’un lys d’azur.

Symbolique :

  • Or : noblesse du service, fidélité monarchique.
  • Fasce de gueules : courage et lignage militaire.
  • Épée d’argent : tradition d’armes, Saint-Cyr, officiers, compagnons de la Libération.
  • Mont de sinople : évocation parlante de « Mais-mont ».
  • Lys d’azur : lien direct avec la Maison du Roi et les charges sous Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.

Image (emplacement du blason)[modifier | modifier le wikicode]

Blason de proposition ALFI de la famille Fenaux de Maismont
Blason de proposition ALFI de la famille Fenaux de Maismont

Chronologie agnatique[modifier | modifier le wikicode]

Figures principales de la lignée agnatique, dans le respect du RGPD (pas de données récentes).

1. Denis Joseph Fenaux de Maismont (1730-1823)[modifier | modifier le wikicode]

le 11 septembre 1730, paroisse Saint-Vaast, Valenciennes (Nord). Décédé le 18 janvier 1823, Maismont (Sainte-Radegonde, Péronne, Somme), à 92 ans. Qualité : Écuyer, officier de la Maison du roi Louis XVI (1786). Marié avec Catherine Dosse (1758-1840). Dont :

1.1 Charles Henri Joseph Fenaux de Maismont (1777-1830)[modifier | modifier le wikicode]

en 1777. Fonction : propriétaire, maire de Chartrettes (Seine-et-Marne) en 1830. Marié en octobre 1803 avec Angélique Luciez. Dont :

1.1.1 Hortense Fenaux de Maismont (1805-)[modifier | modifier le wikicode]

Née le 28 octobre 1805 à Douai. 1er mariage (19 octobre 1830, Chartrettes) : Eugène Fenaux de Maismont (1783-…). Dispense de parenté (oncle épousant sa nièce). 2e mariage (24 octobre 1837, Chartrettes) : Jules de Fresne, chevalier, vérificateur aux Finances.

1.1.2 Zélie Victorine Irma Fenaux de Maismont (1808-1881)[modifier | modifier le wikicode]

Née le 8 septembre 1808 à Douai. Mariée le 5 juillet 1841 à Auguste Dumesgnil d’Arrentières (1792-1878), Major au 53e régiment d’infanterie de ligne, officier supérieur en retraite, chevalier de la Légion d’honneur.

1.2 Denis Fenaux de Maismont (1780-1862)[modifier | modifier le wikicode]

en 1780 à Valenciennes. Décédé en 1862 à 82 ans. Marié le 8 novembre 1820 à Marie Anne Angélique Boulanger (1798-1887). Dont :

1.2.1 Zéphirine Fenaux de Maismont (1825-)[modifier | modifier le wikicode]

Née le 30 mars 1825 à Sainte-Radegonde (Péronne). Mariée le 27 octobre 1846 à Alexandre Eloi Fernand Capelle (1822-1861), Procureur impérial près le tribunal de Senlis.

1.3 Eugène Fenaux de Maismont (1783-)[modifier | modifier le wikicode]

en 1783 à Valenciennes. Marié le 19 octobre 1830 à Chartrettes avec sa nièce Hortense Fenaux de Maismont (1805-…).

1.4 Alexandre Fenaux de Maismont (1788-1823)[modifier | modifier le wikicode]

le 21 janvier 1788 à Valenciennes. Tué le 9 juillet 1823 à Cadix (Espagne), affaire du Pont du Moulin du Roi, Trocadéro. Garde du corps du Roi Louis XVIII (compagnie de Wagram), capitaine au 3e régiment d’infanterie de ligne. Chevalier de la Légion d’honneur. Marié le 9 octobre 1821 à Clarisse Oyon (1800-1874). Dont :

1.4.1 Alexandre Fenaux de Maismont (1823-1914)[modifier | modifier le wikicode]

le 21 septembre 1823 à Nancy. Page du Roi Charles X, propriétaire. Marié le 18 mai 1863 à Paris 7e avec Jeanne Adélaïde de Glos (1842-1885). Dont :

  • René Fenaux de Maismont (1864-mort jeune)
  • Yvonne Fenaux de Maismont (1867-1894), mariée à Léon de Bernard de Talode du Grail
  • Alexandre Fenaux de Maismont (1868-1959), administrateur de sociétés
  • René Fenaux de Maismont (1870-1945), officier d’artillerie, lieutenant au 33e RA (détails en Partie II)
  • Joseph Fenaux de Maismont (1871-1914), Capitaine, Mort pour la France
  • Yves Fenaux de Maismont (1873-1944), chef de bataillon d’infanterie coloniale
  • Anne Fenaux de Maismont (1874-…)
  • Marcel Fenaux de Maismont (1877-…), caissier principal à la Banque de France
  • Guy Fenaux de Maismont (1884-…)
  • et descendants (voir Partie II)

Chronologie agnatique (suite)[modifier | modifier le wikicode]

1.4.1.3 Alexandre Fenaux de Maismont (1868-1959)[modifier | modifier le wikicode]

le 25 mars 1868 à Versailles. Décédé le 8 octobre 1959 à Paris 16e, à 91 ans. Profession : administrateur de sociétés. Marié le 21 novembre 1894 à Beauvais (Oise) avec Thérèse de Loverdo (1872-…). Dont :

1.4.1.3.1 Renée Fenaux de Maismont (1895-1932)[modifier | modifier le wikicode]

Née le 8 septembre 1895 à Beauvais. Décédée le 20 novembre 1932 à Paris, à 37 ans.

1.4.1.3.2 Henry Fenaux de Maismont (1897-1993)[modifier | modifier le wikicode]

le 2 janvier 1897 à Beauvais. Décédé le 9 novembre 1993 à Talence (Gironde), à 96 ans. Fonction : officier d’infanterie coloniale. Distinctions : Croix de Guerre. Marié le 15 juillet 1941 à Bordeaux avec Louise Philippon. Dont :

  • Françoise Fenaux de Maismont.

1.4.1.3.3 Yvonne Fenaux de Maismont (1898-1992)[modifier | modifier le wikicode]

Née le 11 janvier 1898 à Beauvais. Décédée le 29 février 1992, à 94 ans. Mariée le 28 octobre 1930 à Paris 16e avec Jean Larnaude (1887-1956), ingénieur électricien, Croix de Guerre 1914-1918.

1.4.1.3.4 Guy Fenaux de Maismont (1899-1972)[modifier | modifier le wikicode]

le 1er septembre 1899 à Beauvais. Décédé le 25 octobre 1972 à Paris 7e, à 73 ans. Distinctions :

  • Commandeur de la Légion d’honneur
  • Croix de Guerre

Marié le 31 mai 1944 à Paris 18e avec Suzanne de Chaignon (1909-2007). Dont :

  • N. Fenaux de Maismont (né et décédé le 12 septembre 1945, Paris 7e).

1.4.1.3.5 Simone Fenaux de Maismont (1901-1990)[modifier | modifier le wikicode]

Née le 14 mai 1901 à Beauvais. Décédée le 13 janvier 1990. Célibataire.

1.4.1.3.6 Madeleine Fenaux de Maismont (1903-1942)[modifier | modifier le wikicode]

Née le 12 octobre 1903 à Beauvais. Décédée le 16 mai 1942 à Paris, à 38 ans. Célibataire.

1.4.1.3.7 Solange Fenaux de Maismont (1914-2006)[modifier | modifier le wikicode]

Née le 17 février 1914 à Beauvais. Décédée le 21 avril 2006, à 92 ans.

1.4.1.4 René Fenaux de Maismont (1870-1945)[modifier | modifier le wikicode]

le 13 avril 1870 à Versailles. Décédé le 27 août 1945 à Senlis, à 75 ans. Fonction : officier d’artillerie, lieutenant au 33e RA (Poitiers). Distinctions : Chevalier de la Légion d’honneur, Croix de Guerre 1914-1918. Marié le 16 juin 1900 à Paris 6e avec Marie-Thérèse Langlois (1879-1944). Dont :

1.4.1.4.1 Anne-Marie Fenaux de Maismont (1908-…)[modifier | modifier le wikicode]

Née en 1908. Mariée en octobre 1945 avec Roger Le Gonidec de Kerhalic (1907-…), notaire à Marcillé-le-Robert.

1.4.1.4.2 Pierre Fenaux de Maismont (1911-1944)[modifier | modifier le wikicode]

le 4 février 1911 à Rennes. Décédé le 7 octobre 1944 au Cambridge Military Hospital (GB), à 33 ans. Fonction : commandant d’aviation, observateur. Parcours :

  • Élève de Saint-Cyr (1931-1933), promotion *Tafilalet*.
  • Officier d’infanterie puis officier observateur dans l’aviation.
  • Engagement dans la Royal Air Force après l’armistice de 1940.
  • Combattant en Abyssinie, Libye, Fezzan, Tripolitaine.
  • Survie à plusieurs accidents aériens.
  • Déportation, condamnation à mort, gracié par Amédée de Savoie-Aoste.
  • Chef du Groupe de bombardement Bretagne (1943).
  • Mort de blessures après accident aérien (17 octobre 1944).

Distinctions :

  • Officier de la Légion d’honneur
  • Compagnon de la Libération (30 juin 1941)
  • Croix de Guerre 1939-1945 (6 citations)
  • Médaille coloniale (Abyssinie, Libye, Fezzan-Tripolitaine)

1.4.1.4.3 Marie-Madeleine Fenaux de Maismont (1912-…)[modifier | modifier le wikicode]

Religieuse, sœur de Saint-Vincent de Paul.

1.4.1.4.4 André Fenaux de Maismont (1913-…)[modifier | modifier le wikicode]

en 1913. Distinction : Croix de Guerre 1939-1945.

1.4.1.4.5 Marguerite Fenaux de Maismont[modifier | modifier le wikicode]

Aucune donnée supplémentaire.

1.4.1.5 Joseph Fenaux de Maismont (1871-1914)[modifier | modifier le wikicode]

le 9 mars 1871 à Laval. Tué le 6 septembre 1914 à Paulmy-sur-Saulx (Marne), Mort pour la France. Fonction : Capitaine de chasseurs à pied. Distinction : Chevalier de la Légion d’honneur.

1.4.1.6 Yves Fenaux de Maismont (1873-1944)[modifier | modifier le wikicode]

le 18 mars 1873 à Versailles. Décédé le 3 octobre 1944 à Ustaritz. Fonction : chef de bataillon d’infanterie coloniale. Formation : École spéciale militaire de Saint-Cyr (1894). Distinctions : Chevalier de la Légion d’honneur, citations multiples. Marié le 15 janvier 1924 à Neuilly-sur-Seine avec Paule Noché d'Aulnay (1888-1966).

1.4.1.7 Anne Fenaux de Maismont (1874-…)[modifier | modifier le wikicode]

Née le 17 juin 1874 à Versailles.

1.4.1.8 Marcel Fenaux de Maismont (1877-…)[modifier | modifier le wikicode]

le 6 mars 1877 à Versailles. Fonction : caissier principal à la Banque de France (Le Mans). Marié le 9 août 1921 à Paris 8e avec Simone Ayral (1887-1972). Dont :

  • Yolande Fenaux de Maismont (1922-2012)
  • Bernard Fenaux de Maismont (1924-2021)
    • Marié avec Marie de Reynal de Saint-Michel (1924-2020)**

Dont :

    • Richard Fenaux de Maismont**, avec Diane de Boisgelin
      • Alexandra Fenaux de Maismont
      • Astrid Fenaux de Maismont
      • Olympia Fenaux de Maismont
    • Hugues Fenaux de Maismont**, avec Isabelle du Luart de Montsaulnin
      • Victoire Fenaux de Maismont, avec Jean-Christophe de Lantsheere
      • Ladislas Fenaux de Maismont

1.4.1.9 Guy Fenaux de Maismont (1884-…)[modifier | modifier le wikicode]

le 2 juin 1884 à Versailles.

Engagement au service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]

La lignée Fenaux de Maismont se distingue, du XVIIIe au XXe siècle, par un attachement exceptionnel au service de l’État, de la France et des communautés locales. Cet engagement se manifeste dans tous les domaines : charges royales, carrière militaire, magistrature, notariat, administration, vie paroissiale, instruction, bienfaisance et participation aux grands conflits européens.

Justice et transmission[modifier | modifier le wikicode]

Plusieurs membres de la famille ont exercé des responsabilités judiciaires ou notariales, participant à la stabilité des institutions et à la transmission ordonnée des biens et des droits :

  • Gontrand Gonnet (époux de Radegonde Joséphine Fenaux de Maismont), notaire royal à Péronne au début du XIXe siècle.
  • Alexandre Eloi Fernand Capelle (époux de Zéphirine Fenaux de Maismont), procureur impérial près le tribunal de première instance de Senlis.

Ces alliances renforcent la présence de la famille dans les métiers de la loi, témoignant d’un haut sens de la rigueur, de la justice locale et de la continuité institutionnelle.

Foi et clergé[modifier | modifier le wikicode]

La dimension religieuse, bien que plus discrète, demeure constante :

  • Marie Madeleine Fenaux de Maismont (née en 1912), religieuse au sein des sœurs de Saint-Vincent de Paul, consacrant sa vie au service spirituel et aux œuvres de charité.

La pratique religieuse apparaît également dans plusieurs actes familiaux (mariages, parrainages, engagements civils), révélant un attachement aux structures traditionnelles de l’Église et à la transmission d’une morale structurante.

Service militaire et public[modifier | modifier le wikicode]

La lignée Fenaux de Maismont s’illustre de manière remarquable dans les armes, allant du service royal au combat dans les grands conflits contemporains. Elle compte plusieurs officiers de haut rang, des héros de guerre et même un Compagnon de la Libération.

Période royale et Empire[modifier | modifier le wikicode]

  • Denis Joseph Fenaux de Maismont (1730-1823) : officier de la Maison du roi Louis XVI (1786).
  • Alexandre Fenaux de Maismont (1788-1823) : garde du corps du Roi Louis XVIII (compagnie de Wagram), capitaine au 3e régiment d’infanterie de ligne, chevalier de la Légion d’honneur, tué à Cadix.

XIXe siècle : Saint-Cyr et carrières d’armes[modifier | modifier le wikicode]

  • René Fenaux de Maismont (1870-1945) : officier d’artillerie, lieutenant au 33e RA, chevalier de la Légion d’honneur, Croix de Guerre 14-18.
  • Yves Fenaux de Maismont (1873-1944) : chef de bataillon d’infanterie coloniale, Saint-Cyr (1894), campagnes en Afrique équatoriale, Gabon, Indochine.
  • Joseph Fenaux de Maismont (1871-1914) : capitaine de chasseurs à pied, mort pour la France.

Première et Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le wikicode]

  • Pierre Fenaux de Maismont (1911-1944) :

Officier de la Légion d’honneur, Compagnon de la Libération, Croix de Guerre (6 citations), héros majeur de la France Libre, engagé dans la Royal Air Force, survivant de plusieurs accidents aériens, combattant en Abyssinie, Libye, Syrie, France, mort des suites d’un crash aérien (Cambridge Military Hospital).

  • Henry Fenaux de Maismont (1897-1993) : officier d’infanterie coloniale, Croix de Guerre.
  • Guy Fenaux de Maismont (1899-1972) : commandeur de la Légion d’honneur, Croix de Guerre.

L’intensité militaire est l’un des marqueurs les plus forts de cette lignée.

Culture et sciences[modifier | modifier le wikicode]

La famille compte plusieurs figures instruites et impliquées dans les sciences administratives, financières et techniques :

  • Plusieurs administrateurs de sociétés (Alexandre Fenaux de Maismont, né en 1868).
  • Jean Larnaude (gendre), ingénieur électricien, intervenant dans l’essor industriel du XXe siècle.
  • La culture classique, l’instruction militaire d’élite (Saint-Cyr), ainsi que la formation au sein des institutions royales (pages de Charles X) témoignent d’une culture exigeante, transmise au sein de la famille.

Philanthropie et initiatives sociales[modifier | modifier le wikicode]

Même si les archives relevées ne détaillent pas systématiquement les œuvres charitables, plusieurs indices attestent d’une action sociale :

  • Participation aux œuvres paroissiales (alliances avec familles notabiliares très engagées).
  • Activités charitables de la branche religieuse (Marie Madeleine Fenaux de Maismont, sœur de Saint-Vincent de Paul).
  • Engagements répétées dans les secours militaires, missions de soutien aux blessés (cas de Pierre Fenaux de Maismont, Hôpital de Camberley).

La famille apparaît ainsi comme une lignée au service du Bien Commun, par des missions d’ordre, de défense, d’enseignement et d’intégrité.

Alliances principales[modifier | modifier le wikicode]

La lignée Fenaux de Maismont s’est alliée, du XVIIIe au XXe siècle, à des familles notabiliares, militaires, judiciaires et administratives, contribuant à son rayonnement social et territorial.

Les alliances recensées à partir des données transmises sont les suivantes :

  • Dosse – famille de Catherine Dosse (épouse de Denis Joseph Fenaux de Maismont), enracinée au XVIIIe siècle.
  • Luciez – (mariage en 1803), famille de propriétaires du Nord et de Seine-et-Marne.
  • de Fresne – l’union d’Hortense Fenaux de Maismont avec un chevalier et vérificateur au ministère des finances.
  • Dumesgnil d’Arrentières – famille militaire et honorifique (major, chevalier de la Légion d’honneur).
  • Boulanger – famille de Doignies et Senlis, enracinement notarial et municipal.
  • Capelle – procureur impérial près le Tribunal de Senlis.
  • Oyon – famille bourgeoise parisienne, alliances avec l’administration royale.
  • de Glos – famille du Val-d’Oise, propriétaire du château de Courcelles (Presles).
  • de Bernard de Talode du Grail – famille du Gard et de l’Ardèche, élites locales (maire de Tavel).
  • Philippon – famille bordelaise liée aux milieux administratifs.
  • Larnaude – ingénieur, élite technique et scientifique.
  • de Chaignon – famille parisienne (IXe arrondissement).
  • Langlois – famille parisienne (VIe et VIIe arr.), tradition bourgeoise d’État.
  • Le Gonidec de Kerhalic – notaires d’Ille-et-Vilaine.
  • Ayral – famille parisienne (VIIe arr.), liens avec le monde bancaire.
  • de Reynal de Saint-Michel – élite française implantée aux Antilles (Fort-de-France).
  • de Boisgelin – famille ancienne, alliances nobles.
  • du Luart de Montsaulnin – très ancienne famille noble d’Île-de-France.
  • de Lantsheere – famille belge d’ancienne bourgeoisie.
  • Gonnet – notaires royaux à Péronne (Somme).

Ces alliances reflètent un réseau de familles d’officiers, de magistrats, de notaires, de propriétaires, de fonctionnaires d’État, ainsi que plusieurs lignées nobles ou d’ancienne bourgeoisie.

Demeures et ancrages patrimoniaux[modifier | modifier le wikicode]

L’histoire agnatique des Fenaux de Maismont se répartit entre le Nord, la Picardie, la région parisienne et plusieurs villes de garnison liées aux parcours militaires.

Ancrages du XVIIIe et du début du XIXe siècle[modifier | modifier le wikicode]

  • Maismont – (Sainte-Radegonde, Péronne, Somme) : demeure originelle de la branche, résidence de Denis Joseph Fenaux de Maismont.
  • Valenciennes – ville natale de plusieurs membres du XVIIIe siècle.
  • Douai – lieu de naissance de plusieurs enfants de Charles Henri Joseph Fenaux de Maismont.

Ancrages du XIXe siècle[modifier | modifier le wikicode]

  • Chartrettes (Seine-et-Marne) – mairie exercée par Charles Henri Joseph Fenaux de Maismont ; lieu de mariages multiples.
  • Bernay (Eure) – origine de la famille Capelle.
  • Andrésy (Yvelines) – baptême d’Auguste Dumesgnil d’Arrentières.
  • Nancy (Meurthe-et-Moselle) – naissance de la génération 1820-1830.
  • Versailles – berceau majeur de la branche durant tout le XIXe siècle.
  • Paris 7e – nombreux événements familiaux (mariages, domiciles, contrats).

Demeures associées au Second Empire et à la Belle Époque[modifier | modifier le wikicode]

  • Château de Courcelles (Presles, Val-d’Oise) – demeure de la famille de Glos ; lieu de naissance de Jeanne Adélaïde de Glos.
  • Château de Massiny (Roquemaure, Gard) – lieu de décès d’Yvonne Fenaux de Maismont (1867-1894).
  • Beauvais – ville centrale de la branche Loverdo-Fenaux.
  • Le Mans – résidence de fonction de Marcel Fenaux de Maismont (Banque de France).

Ancrages militaires et outre-mer[modifier | modifier le wikicode]

  • Alep (Syrie) – affectation de Pierre Fenaux de Maismont (G.R. 583).
  • Oran (Algérie) – service aérien.
  • Libye / Fezzan / Tripolitaine – opérations du Groupe Lorraine.
  • Abyssinie – opérations de la France Libre et combats du no 1 French Bomber Flight.
  • Camberley (Grande-Bretagne) – Cambridge Military Hospital.
  • Indochine – affectations d’Yves Fenaux de Maismont (1921).
  • Gabon / AEF – campagnes africaines.

Ancrages funéraires[modifier | modifier le wikicode]

  • Chevrières (Oise) – inhumation de Pierre Fenaux de Maismont.
  • Senlis (Oise) – décès de René Fenaux de Maismont.
  • Ustaritz (Pyrénées-Atlantiques) – décès d’Yves Fenaux de Maismont.
  • Paris 7e et 16e – lieux de décès de plusieurs membres de la branche.

Bibliographie et sources[modifier | modifier le wikicode]

  • Base de données Roglo (roglo.eu) – entrées Fenaux de Maismont, Fresne, Dumesgnil d’Arrentières, Capelle, Oyon, de Glos, de Reynal de Saint-Michel, etc.
  • Wikipédia – articles relatifs à :
    • Pierre Fenaux de Maismont (Compagnon de la Libération)
    • Groupe Lorraine (France Libre)
    • École spéciale militaire de Saint-Cyr
    • Royal Air Force – No. 1 French Bomber Flight
  • Registres d’état civil – Valenciennes, Douai, Chartrettes, Beauvais, Versailles, Paris (VIIe, VIIIe, XVIe arr.).
  • Sources familiales et notices biographiques liées aux décorations militaires (Légion d’honneur, Compagnons de la Libération).
  • Archives départementales du Nord, de la Somme, de l’Oise, des Yvelines, de la Sarthe.

Conclusion[modifier | modifier le wikicode]

La lignée Fenaux de Maismont illustre, durant plus de deux siècles, une continuité remarquable dans le service de la France et du Bien Commun. Partie du Valenciennois et de la Picardie avec Denis Joseph Fenaux de Maismont, écuyer et officier de la Maison du roi Louis XVI, elle se déploie au XIXe siècle dans la région parisienne, se distinguant par des carrières militaires d’élite, l’administration, la magistrature et les services de l’État.

Les générations successives témoignent d’un attachement profond à l’ordre, à la fidélité et au sens du devoir, depuis les gardes du corps royaux jusqu’aux Compagnons de la Libération, en passant par les officiers d’artillerie, d’infanterie coloniale, les administrateurs civils, les notaires et les religieux.

Les alliances nouées avec des familles notabiliares, nobles ou militaires (de Fresne, Dumesgnil d’Arrentières, Capelle, de Glos, de Reynal de Saint-Michel, du Luart de Montsaulnin, de Boisgelin, etc.) renforcent son rôle social et son ancrage territorial.

La lignée demeure ainsi un exemple représentatif de la transmission agnatique d’un patrimoine moral : courage, loyauté, discipline, élévation par le service, et contribution constante à la défense et à la stabilité de la société française.

Mention légale (SCRIPT ALFI)[modifier | modifier le wikicode]

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