Thesaurus de la famille FRAPIER
Thésaurus de la famille FRAPIER[modifier | modifier le wikicode]
Introduction[modifier | modifier le wikicode]
La famille **Frapier** (anciennement « Frappier » au XIXᵉ siècle) trouve ses origines dans l’Ouest de la France : Poitou, Charente, Angoumois, Touraine et Vendée. La variation orthographique (Frappier/Frapier) illustre la fixation tardive des patronymes. La tradition orale mentionne un **sénéchal Frapier** et des **armoiries** : de gueules au pal gironné d’or et de sable. À partir du XIXᵉ siècle, la famille se distingue dans l’industrie chimique, l’ingénierie, la médecine et les alliances avec les grandes familles françaises, jusqu’aux Prouvost du Nord.
Armoiries[modifier | modifier le wikicode]
De gueules au pal gironné d’or et de sable.
Chronologie et lignées[modifier | modifier le wikicode]
- **Alcide Frappier**, originaire de Touraine/Anjou, × **Philomène Goubeau** (famille notable d’Écueillé, Indre).
- Participe vers 1860 à la création de la **Société des Produits Chimiques du Centre** (usines d’Orléans et de Vierzon), absorbée par Saint-Gobain en 1930.
- **Maxime Frapier** × **Louise Asselineau**.
- Parmi les ascendants Asselineau : **Germain Pichault de La Martinière** (1697–1783), premier chirurgien de Louis XV et Louis XVI, président de l’Académie royale de chirurgie, réformateur des pratiques médicales.
- **Alfred Deguy** (branche maternelle), ingénieur, envoyé au Japon en 1888 pour les aciéries Schneider du Creusot.
- Épouse **Marguerite Duret** (née à Melbourne en 1876, fille de Charles Duret, médecin parisien émigré en Australie après 1870). - Charles Duret, fils d’un chirurgien militaire du Premier Empire, installé à Jersey, époux de **Marianne de Montbrun**, possible descendante du chef protestant **Charles du Puy de Montbrun** (décapité en 1575).
- **Marguerite Duret** descend de **Marie-Amiclia Amic**, arrière-petite-fille de **Marie Santi Lomaca** (Constantinople, issue de la famille Mamachi de Lusignan, descendants des rois de Chypre, de Jérusalem et d’Arménie).
- Sa sœur, **Élisabeth Santi Lomaca**, épouse Louis Chénier et fut la mère du poète **André Chénier**. - Par Marie-Madeleine Amic (1774–1852), la famille se rattache à **Adolphe Thiers** (1797–1877), président de la République française.
- **Denis Frapier** × **Martine Prouvost** (fille de Georges Prouvost 1894 et Marthe Virnot 1896–1985, branche aînée).
├── Maxime Frapier × Denis Drummond. ├── Cosme Frapier. └── Sébastien Frapier.
Demeures[modifier | modifier le wikicode]
- **Propriété du Moustier** (Montgeron, Essonne), inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
- Pavillons XVIᵉ siècle liés aux chasses royales de Sénart. - Transformée au XIXᵉ siècle par le peintre **Carolus-Duran** (1837–1917), ami de Monet, portraitiste illustre, commandeur de la Légion d’honneur. - Depuis 1911, demeure de la famille Deguy–Frapier.
Figures notables[modifier | modifier le wikicode]
- **Germain Pichault de La Martinière** (1697–1783) : premier chirurgien de Louis XV et Louis XVI, président de l’Académie royale de chirurgie, fondateur des écoles de chirurgie en province et réformateur du corps médical.
- **Charles Duret** (XIXᵉ siècle) : médecin parisien, exilé en Australie, fonctions consulaires.
- **Famille Santi Lomaca** : chrétiens d’Orient établis à Smyrne et Constantinople, alliances avec les Chénier et les Lusignan.
- **Adolphe Thiers** (1797–1877) : président de la République française, lié par cousinage aux Amic–Duret–Frapier.
- **Carolus-Duran** (1837–1917) : peintre, propriétaire du Moustier au XIXᵉ siècle, ami des impressionnistes.
Engagement au service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]
- **Industrie** : création de la Compagnie Frapier, production d’engrais, contribution à l’agriculture française (XIXᵉ).
- **Médecine et chirurgie** : rôle éminent de Germain Pichault de La Martinière, modèle de réforme et de service royal.
- **Patrimoine** : préservation de la propriété du Moustier, inscrite à l’inventaire des Monuments historiques.
- **Mémoire littéraire et politique** : liens familiaux avec André Chénier et Adolphe Thiers, incarnant à la fois la création poétique et l’histoire républicaine.
Bibliographie et sources[modifier | modifier le wikicode]
- Archives familiales Frapier–Deguy–Duret.
- [thierryprouvost.com – Alliances Prouvost](http://www.thierryprouvost.com/Alliances%20Prouvost.html).
- Wikipedia, notice Germain Pichault de La Martinière.
- Actes notariés (vente Dulong–L’Herbette, 1817).
- Fondation Dosnes-Thiers, Paris.
Conclusion[modifier | modifier le wikicode]
La famille **Frapier** illustre l’enracinement local (Touraine, Montgeron), l’ouverture internationale (Australie, Japon, Orient) et les alliances fécondes (Prouvost, Duret, Santi Lomaca, Thiers). Entre industrie, médecine, patrimoine et service de l’État, elle s’inscrit dans la continuité des familles ayant contribué au **Bien Commun**, mêlant héritage provincial et rayonnement universel.
Mention légale[modifier | modifier le wikicode]
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