Thesaurus de la famille GUILLEBON de
Thésaurus Agnatique ALFI – Famille de Guillebon[modifier | modifier le wikicode]
Introduction[modifier | modifier le wikicode]
La famille de Guillebon (autrefois Le Toillier ou Le Thoillier) est une famille subsistante de la noblesse française, originaire de Picardie, maintenue noble en 1666. Ses membres ont porté divers fiefs dans le Beauvaisis (Angivillers, Beauvoir, Bazentin, Béthencourt, Wavignies, Vaux, etc.). La famille compte de nombreux militaires, prêtres, religieux et religieuses, ainsi qu’un acteur, un journaliste et essayiste.
Armoiries et devise[modifier | modifier le wikicode]
- Blasonnement : D’azur à la bande d’or accompagnée de trois besants du même, deux en chef et un en pointe.
- Devise : J’attends, je prétends, et j’espère en tout temps.

Chronologie agnatique[modifier | modifier le wikicode]
Origine[modifier | modifier le wikicode]
- Jean Le Toillier, dit Guillebon, achète en 1463 une partie du fief d’Angivillers en Picardie et en obtient la saisine de Gilles d’Amerval, seigneur d’Angivillers.
- Son fils Jean II Le Toillier, dit Guillebon, écuyer, seigneur d’Angivillers, épouse Marie Guienart.
- Philippe Le Toillier, dit Guillebon, écuyer, seigneur d’Angivillers, Ravenel et la Rue-Saint-Pierre en partie, épouse Gabrielle de Chasserate, dont postérité.
Branches[modifier | modifier le wikicode]
- Claude de Guillebon, écuyer, seigneur de Beauvoir, auteur de la branche de Beauvoir (seule subsistante aujourd’hui), divisée en sous-branches: Beauvoir, Troussencourt, Essertaux, Mazinghem.
- Aaron de Guillebon, écuyer, seigneur de Blancfossé, auteur de la branche de Wavignies.
- Gilbert de Guillebon, sieur de Chezelles et de Montluisant, conseiller du Roi, président en l’élection de Gannat, auteur de la branche du Bourbonnais.
Noblesse[modifier | modifier le wikicode]
- Maintenue de noblesse en vertu de l'enquête faite en la ville de Montdidier les 25 & 27 février 1599
- Maintenue de noblesse le 7 août 1666, lors de la grande enquête.
- Maintenue le 27 mars 1700 sur une filiation noble prouvée remontant à 1555.
- Confirmée noble et anoblie en 1704 pour la branche du Bourbonnais.
- Filiation noble prouvée remontant à 1528 (Régis Valette).
- Admission à l’Association d’entraide de la noblesse française en 1955.
Personnalités marquantes[modifier | modifier le wikicode]
- Claude de Guillebon de Beauvoir (1550-1621), ligueur, gouverneur pour le roi de Clermont-en-Beauvaisis et de Bresles.
- Louis de Guillebon (1668-1736), officier d’artillerie, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis.
- Antoine de Guillebon de Wavignies (1675-1758), garde du corps du roi Louis XIV, brigadier des armées du roi.
- Claude Antoine de Guillebon-Beauvoir (1752-1816), capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, membre des gardes du corps de Louis XVI.
- Martial de Guillebon (1773-1861), officier supérieur de cavalerie, garde du corps du roi Louis XVI, émigré, membre de l’armée de Condé.
- Alexandre de Guillebon (1790-1841), polytechnicien, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, professeur de mécanique appliquée à l’École des ponts et chaussées.
- Gustave de Guillebon (1837-1892), officier d’infanterie, maire d’Essuiles, héros de la guerre du Mexique, résistant à l’invasion prussienne en 1870.
- Madeleine de Guillebon (1869-1943), religieuse de Saint-Vincent-de-Paul, décorée de la médaille de la Reconnaissance française en 1919.
- Ludovic de Guillebon (1870-1946), polytechnicien, lieutenant-colonel d’artillerie de marine, écrivain et magistrat, officier de la Légion d’honneur.
- François de Guillebon (1901-1945), polytechnicien, capitaine de réserve, résistant, mort en déportation, chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume, croix de guerre, médaille de la Résistance avec rosette.
- Jacques de Guillebon (1909-1985), polytechnicien, général de corps d’armée, compagnon de la Libération, commandant de l’École polytechnique, gouverneur militaire de Toulouse, directeur de l’IHEDN.
Chef d’état-major de Leclerc, dont il deviendra l’ami et le confident, après avoir participé à la glorieuse prise de Koufra et la célèbre prestation du serment, « il se couvre de gloire au Fezan, en Tripolitaine, en Tunisie… » ce qui lui vaut, dès le 14 juillet 1941, attribution de la Croix de la Libération. Il s’illustre ensuite durant la campagne de France. Ainsi le 21 août 1944, il ouvre la brèche décisive sur la route de Paris, s’infiltrant à 150 km à l’intérieur des lignes allemandes, d’Argentan à Rambouillet, à la tête d’un détachement motorisé. Le 25 août « toujours à la tête de ses éléments, ayant un mépris total du danger, [il] entre un des premiers … à Paris » où, comme en 1941 à Koufra, il rédige le texte de la convention de reddition. Promu alors lieutenant colonel, il prend le commandement du G.T. «V», une des trois composantes de la 2ème D.B. Il se distingue encore à maintes reprises. C’est lui que Leclerc choisira pour avoir « …l’honneur et la joie de faire flotter le drapeau français à Berchtesgaden »
- Hubert de Guillebon (1909-1991), intendant militaire, secrétaire général de l’Association des Français libres, officier de la Légion d’honneur.
- Philippe Henry Yves de Guillebon (né en 1934), ingénieur océanographe, pilote du bathyscaphe Archimède, pionnier de la plongée en submersible.
- Alain de Guillebon (né en 1955), général de brigade, directeur du département Sciences politiques de l’ICES.
- Bernard de Guillebon (1957-2025), général de brigade.
- Xavier de Guillebon (né en 1963), acteur.
- Jacques de Guillebon (né en 1978), essayiste et journaliste.
Engagements au Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]
La famille s’est illustrée dans :
- le service militaire (brigadiers, généraux, compagnons de la Libération) ;
- les sciences et l’ingénierie (École polytechnique, Ponts et Chaussées, océanographie) ;
- la vie religieuse (abbesses, prêtres, religieuses) ;
- la résistance et la défense nationale (François de Guillebon, Jacques de Guillebon).
Demeures et possessions[modifier | modifier le wikicode]
- Château d’Angivillers
- Château de Beauvoir
- Château de Ravenel
- Château du Frestoy-Vaux
- Château d’Essertaux
- Château de Troissereux
- Château de Rennes-sur-Loue
- Château de Saint-Rémy-en-l’Eau
- Château de Salperwick
Alliances[modifier | modifier le wikicode]
Les principales alliances de la famille de Guillebon sont : de Piennes, d’Auvergne, de Tristan, de Feuquières, de Gomer, de Garges, de Lespinay, de Corbie, de Monchy, Oger de Cavoye, de Mailly, de Riencourt, de Croix, Le Vasseur de Bambecque-Mazinghem, Asselin de Villequier, de Lobkowicz, de Gouberville, de Roquefeuil, de Montalivet, de Massia de Ranchin.
Postérité[modifier | modifier le wikicode]
Le nom de Guillebon est porté par des rues, allées et places en France (Paris, La Madeleine, Essertaux, Salperwick, Bazentin, Guipavas).
Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]
- Mémoire de la Société Académique de l’Oise, vol. 8, 1871.
- Henri Jougla de Mornas et Raoul de Warren, Grand armorial de France, vol. 6, 1948.
- Bulletin de la Société d’émulation du Bourbonnais, vol. 18, 1910.
- Gabriel et Ludovic de Guillebon, Notice sur la famille de Guillebon, Cambrai, 1927.
- Gustave de Guillebon, Généalogie de la maison de Guillebon, originaire du Beauvaisis, Amiens, 1893.
Conclusion[modifier | modifier le wikicode]
La famille de Guillebon, issue du Beauvaisis, illustre la permanence d’une noblesse de service depuis le XVe siècle. Alliant fonctions militaires, charges civiles et vocations religieuses, elle a marqué la Picardie et la noblesse française contemporaine par la fidélité, la science et le courage.
Mention légale[modifier | modifier le wikicode]
Texte établi selon la méthode ALFI. Source principale : Wikipédia. Licence : CC BY-SA 4.0.
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