Thesaurus de la famille HERSART de LA VILLEMARQUÉ

De Association Linéage de France et d'International
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La famille La Villemarqué est une maison noble bretonne originaire du Léon (Finistère), attestée dès le XVIᵉ siècle. Elle conjugue les trois piliers de la noblesse de service : l’engagement militaire, la fidélité aux institutions et à la justice, et l’élévation culturelle et spirituelle. Son représentant le plus illustre, Théodore Hersart de La Villemarqué (1815–1895), poète, érudit et académicien, fut l’auteur du Barzaz Breiz, recueil de chants populaires bretons qui marqua profondément le XIXᵉ siècle et contribua à l’inscription de la Bretagne dans le grand mouvement romantique européen. La lignée, dans ses branches et alliances, s’est liée à d’autres familles notables, parmi lesquelles les Prouvost, industriels et mécènes du Nord, donnant ainsi un exemple discret mais significatif de l’union entre mémoire bretonne et puissance économique moderne.


Armoiries et devise

Armoiries : d’argent, au lion de sable, armé, lampassé et couronné de gueules.

Devise : E vihan, e vraz (« Le petit comme le grand »), devise bretonne exprimant la dignité de chacun dans le service du Bien Commun.


Chronologie agnatique et figures principales

XVIᵉ – XVIIᵉ siècles : origines nobles

Alain de La Villemarqué, attesté dans le Léon au XVIᵉ siècle, fonde une lignée solidement implantée dans le Finistère.

Ses descendants occupent des charges de capitaines et de juges, incarnant le rôle de notables enracinés.


XVIIIᵉ siècle : fidélité et continuité

François de La Villemarqué (1737–1820), officier au service du roi, traverse la Révolution sans renier ses engagements.

La famille conserve ses biens et traditions, demeurant fidèle à ses devoirs bretons.


XIXᵉ siècle : l’âge littéraire et romantique

Théodore Hersart de La Villemarqué (1815–1895) :

Né à Quimperlé, héritier d’une tradition noble et cultivée.

Auteur du Barzaz Breiz (1839), œuvre majeure qui sauve de l’oubli la mémoire orale bretonne.

Académicien (1858), membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.

Défenseur de la langue et de l’âme bretonnes, mais toujours dans un esprit d’intégration au patrimoine national.

Son rôle fut celui d’un passeur entre le peuple et les élites, entre l’héritage populaire et la haute culture savante.


XXᵉ – XXIᵉ siècles : mémoire et alliances

La descendance a perpétué le souvenir de Théodore par des publications, associations et colloques.

L’alliance avec des familles du Nord, dont les Prouvost, illustre la rencontre entre la mémoire bretonne et l’élan industriel, deux forces au service de la transmission et de la construction du Bien Commun.


Engagement dans le Bien Commun

Service militaire et administratif : générations d’officiers et magistrats ont servi le royaume et les institutions locales.

Service religieux et moral : fidélité constante à l’Église, enracinée dans la tradition catholique bretonne.

Service culturel et linguistique : l’œuvre de Théodore Hersart a donné à la Bretagne une place dans le patrimoine universel.

Service mémoriel : la préservation des chants, des récits et des symboles a nourri la cohésion d’une région et son intégration dans l’identité nationale française.

Demeures et ancrages

Quimperlé (Finistère) : berceau ancestral et lieu de naissance de Théodore Hersart.

Château de Keransquer : demeure familiale, foyer de mémoire.

Rennes et Paris : lieux d’action intellectuelle et académique.


Bibliographie et sources

Théodore Hersart de La Villemarqué, Barzaz Breiz (1839, rééditions).

Régis Boyer, Le Barzaz Breiz et son temps (PUF).

Actes de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (XIXᵉ siècle).

Base Roglo et archives départementales du Finistère.


Annexes et mentions

Alliances : familles du Léon (Kerret, Hersart), familles du Nord (dont Prouvost).

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