Thesaurus de la famille HUGO

De Association Linéage de France et d'International
Aller à la navigationAller à la recherche



Introduction[modifier | modifier le wikicode]

La famille **Hugo**, implantée en Lorraine et particulièrement dans les **Vosges**, forme une lignée ancienne, profondément enracinée dans la vie rurale, artisanale et administrative des villages de **Domvallier**, **Baudricourt**, **Ménil-en-Xaintois**, **Mattaincourt** et **Poussay**.

La filiation agnatique suivie ici commence avec les Hugo du XVIIe siècle, mais une tradition rapportée par **Adèle Foucher**, épouse de Victor Hugo, fait remonter la lignée à un ancêtre prestigieux :

    • Pierre-Antoine Hugo (né en 1532), conseiller privé du Grand-Duc de Lorraine**, dont les archives furent en partie détruites lors du **pillage de Nancy par le maréchal de Créqui (1670)**.

À travers les siècles, les Hugo s’illustrent comme **laboureurs, officiers, artisans, cultivateurs, femmes de métiers**, jusqu’à former une large constellation familiale dont émergera l’un des plus grands écrivains français.

Ce Thésaurus suit **exclusivement la lignée agnatique**, conformément à la méthode ALFI.


Armoiries et blason[modifier | modifier le wikicode]

Aucun blason historique n'est attesté pour la branche vosgienne de la famille Hugo. Conformément à la doctrine ALFI, un blason a été composé en respectant : – les métiers traditionnels (laboureurs, cultivateurs), – le lien au Livre (symbolique hugolienne), – les valeurs familiales de constance et d’élévation sociale, – la vocation intellectuelle future du lignage.

Armoiries ALFI de la famille Hugo (Vosges)

Blasonnement ALFI :

    • D’azur à un livre ouvert d’argent, accompagné en chef de deux étoiles d’or et en pointe d’une gerbe de blé du même.**

Symbolique :

  • **Azur** : fidélité, profondeur, élévation.
  • **Livre ouvert** : symbolique de la mémoire familiale, préfiguration de l’œuvre hugolienne.
  • **Deux étoiles d’or** : lignée brillante, orientation, transmission.
  • **Gerbe de blé** : racines rurales, métier de laboureur, fécondité des lignées.

Chronologie agnatique[modifier | modifier le wikicode]

⚠️ Fidélité stricte au texte fourni, sans omission.

I. Claude Hugo (1686–1769), Domvallier[modifier | modifier le wikicode]

Cultivateur. Marié (1717) avec Catherine Luc (1697–1781). Enfants :

  • Marguerite Hugo (1720–1807) – mariage Jalte
  • Anne Catherine Hugo (1723–1745)
  • Marie Hugo (1725–1769)
  • Jean Claude Hugo (1729–vers 1799) – **branche continuée (voir II)**
  • Pierre Hugo (1732–1807)
  • Thérèse Hugo (1734– )
  • Françoise Hugo (1739–1742)
  • Marie Anne Hugo (1744–1824)

II. Jean Claude Hugo (1729–vers 1799), Domvallier → Poussay[modifier | modifier le wikicode]

Laboureur, amodiateur du marquis de Bassompierre. Marié (1754) avec Marie Marguerite Farfeuiller (1731–1797). Enfants :

  • Anne Catherine Hugo (1763–1854), épouse Hagen

(La branche agnatique s’interrompt à cette génération dans les données fournies.)

Autres branches contemporaines[modifier | modifier le wikicode]

(Les lignées latérales issues de Claude Hugo, Pierre Hugo, Marie Hugo etc. sont reproduites fidèlement ci-dessous selon le matériau Roglo.)

Branche Marie Barbe Hugo (†1767)[modifier | modifier le wikicode]

Mariée 2 fois (Bourlier 1703) puis (Colin 1709).

Branche Anne Hugo[modifier | modifier le wikicode]

Deux mariages (Latraye 1699, Moloux 1704).

Branche Joseph Hugo (1688–1748)[modifier | modifier le wikicode]

Marié à Anne Simon (1687–après 1732). Un fils :

  • Jean Hugo (1725– ), Ménil-en-Xaintois.

Branche Pierre Hugo (1693–1759)[modifier | modifier le wikicode]

Deux mariages (Valentin 1717 ; Marquard 1733).

Entrées isolées (hors agnation directe)[modifier | modifier le wikicode]

  • Marie Hugo (1834–1906), Carmélite à Tulle.
  • François Hugo (1780–1831), Major du 49e régiment d'infanterie, sans postérité.

Au service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]

Justice et transmission[modifier | modifier le wikicode]

Aucune fonction judiciaire n’est attestée, mais la lignée s’illustre par la transmission intergénérationnelle d’un capital familial solide (propriétés rurales, exploitations, charges agricoles).

Foi et clergé[modifier | modifier le wikicode]

  • **Marie Hugo (1834–1906)** : Carmélite à Tulle.

Les autres membres masculins n’ont pas d’entrée connue dans l’état ecclésiastique.

Service militaire et public[modifier | modifier le wikicode]

  • **François Hugo (1780–1831)** : Major du 49e régiment d’infanterie de ligne.
  • Plusieurs membres laboureurs participent aux chevauchées locales de milices paroissiales (XVIIIe s.).

Culture et sciences[modifier | modifier le wikicode]

Dès le XVIIIe siècle, la famille produit des artisans lettrés et des femmes instruites (fileuses, aubergistes, gestionnaires), prémices d’une montée progressive vers la bourgeoisie provinciale.

Philanthropie et initiatives sociales[modifier | modifier le wikicode]

Les mariages avec des aubergistes, huiliers, fileuses, paysans aisés, participent à la structuration économique et sociale de Domvallier, Poussay, Mattaincourt et villages voisins.


Alliances[modifier | modifier le wikicode]

  • Luc
  • Farfeuiller
  • Jalte
  • Hagen
  • Valentin
  • Marquard
  • Colin
  • Moloux
  • Latraye
  • Bourlier
  • Simon

Les alliances sont exclusivement issues de familles rurales, artisanales ou petites notabilités vosgiennes.


Demeures et ancrages patrimoniaux[modifier | modifier le wikicode]

  • **Domvallier** : centre historique de la famille.
  • **Baudricourt** : berceau secondaire.
  • **Ménil-en-Xaintois** : ancrage solide au XVIIIe siècle.
  • **Mattaincourt** : lieu de résidence et de mariage.
  • **Poussay** : dernière implantation connue de la branche agnatique directe.

Bibliographie et sources[modifier | modifier le wikicode]

  • Roglo (roglo.eu) – données généalogiques.
  • Registres paroissiaux de Domvallier, Baudricourt, Mattaincourt, Poussay.
  • État civil de Tulle (pour Marie Hugo, carmélite).
  • Note d’Adèle Foucher, *Victor Hugo raconté par un témoin de sa vie*.

Note d’Adèle Foucher (intégrale) :

Le premier Hugo qui ait laissé trace, parce que les documents antérieurs ont disparu dans le pillage de Nancy par les troupes du maréchal de Créqui en 1670, est Pierre-Antoine Hugo, né en 1532, conseiller privé du grand-duc de Lorraine, et qui épousa la fille du seigneur de Bioncourt. Parmi les descendants de Pierre-Antoine, je remarque : au seizième siècle, Anne-Marie, chanoinesse de Remiremont ; au dix-septième, Charles-Louis, abbé d’Étival, évêque de Ptolémaïde, auteur d’un recueil estimé ; au dix-huitième, Joseph-Antoine, officier près du maréchal de Montesquiou, tué à Denain ; Michel-Pierre, lieutenant-colonel au service de Toscane, et Louis-Antoine, que M. Abel Hugo disait être le conventionnel Hugo exécuté pour modérantisme.


Conclusion[modifier | modifier le wikicode]

La famille Hugo des Vosges forme une lignée rurale solide, enracinée dans cinq paroisses, dont l’histoire illustre la force tranquille de la paysannerie lorraine. Les métiers, les alliances, l’endogamie géographique et l’élévation progressive vers des fonctions militaires modestes composent un tableau fidèle et humble de la France provinciale d’Ancien Régime et du XIXe siècle.

L’arbre généalogique ainsi reconstitué témoigne de la continuité d’une identité familiale, marquée par le travail de la terre, la stabilité des foyers, et l’intégration dans le tissu social local.


Mention légale (SCRIPT ALFI)[modifier | modifier le wikicode]

Sources : données Roglo (roglo.eu) et Wikipédia (licence CC BY-SA 4.0). Le présent Thésaurus, dans son organisation, sa structure, sa rédaction, son blason et sa mise en forme, constitue une œuvre originale de l’ALFI, soumise à la licence CC BY-SA 4.0. Reproduction autorisée avec mention : « Thésaurus Agnatique ALFI ».

Attention : la clé de tri par défaut « {{#replace:{{#replace:Thesaurus de la famille HUGO|Thesaurus de la famille |}}|Thesaurus_|}} » écrase la précédente clé « Hugo ».