Thesaurus de la famille LEFEBVRE-DESVALLIÈRES

De Association Linéage de France et d'International
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Introduction[modifier | modifier le wikicode]

La lignée Lefebvre-Desvallières puis Desvallieres mais egalement des Vallieres s’enracine dans la haute bourgeoisie administrative parisienne du XVIIIᵉ siècle, au croisement du service public, de la justice, des Messageries Royales puis successivement des Messageries Imperales et enfin des Messageries Maritimes, de la haute administration, des arts sacrés et du service militaire. Elle incarne une noblesse civique fondée sur l’État, la culture et le Bien Commun, marquée par un sens constant du devoir, de la continuité institutionnelle et de la transmission intellectuelle.


1. Armoiries et blason[modifier | modifier le wikicode]

A. Absence d’armoiries anciennes attestées[modifier | modifier le wikicode]

Aucune armoirie ancienne n’a été relevée dans les grands armoriaux imprimés (Rietstap, d’Hozier, Jougla, Rey). La famille n’a pas revendiqué de blason féodal, malgré son importance dans l’histoire administrative parisienne.

B. Vérification des armoriaux[modifier | modifier le wikicode]

– Rietstap : néant – d’Hozier : néant – Jougla de Morenas : néant – Armoriaux provinciaux : non attesté

C. Proposition ALFI (blason original)[modifier | modifier le wikicode]

Conformément au protocole ALFI, un blason a été créé pour refléter les éléments centraux de l’histoire familiale : justice (Châtelet), Messageries Royales, Messageries Maritimes, haute administration, arts sacrés (Georges Desvallières), morts pour la France.

Blason ALFI
D’azur à la fasce d’argent chargée d’une corne de poste d’or, accompagnée en chef d’une épée haute du même et en pointe d’une ancre d’argent enlacée d’un pal d’or.

Blason Lefebvre-Desvallières

D. Symbolique héraldique détaillée[modifier | modifier le wikicode]

  • Azur : fidélité, autorité administrative, constance.
  • Fasce d’argent : routes royales, continuité des services publics.
  • Corne de poste d’or : Messageries Royales puis Nationales.
  • Épée d’or : service militaire, actions d’éclat, morts pour la France.
  • Ancre d’argent : Messageries Maritimes (1852), stabilité et rayonnement.
  • Pal d’or : rectitude morale, colonne vertébrale du lignage.

2. Chronologie agnatique[modifier | modifier le wikicode]

(Liste strictement fidèle aux données Roglo, synthèse ALFI sans paraphrase littéraire.)

=== A. Lignage fondateur Claude François Lefebvre & Anne Jeanne Claude de Carbon de Begrière († 1782) | └── Claude François Lefebvre-Desvallières (1745-1828)

   & 1788 Dorothée Rouveau († avant 1817)
   |
   └── Pierre Sulpice Lefebvre-Desvallières (1790-1860)
       & 1818 Jeanne de Caïlus (1800-1863)
       |
       └── Émile Lefebvre-Desvallières (1822-1918)
           & 1856 Marie Legouvé (1835- )
           |
           └── Georges Lefebvre-Desvallières (1861-1950)
               & 1890 Marguerite Lefebvre (1870-1955)
               |
               └── Richard Lefebvre-Desvallières (1893-1962)
                   & 1920 Antoinette Saint Marc Girardin (1900-1996)
                   |
                   └── Barthélémy Lefebvre-Desvallières

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(XVIIIe siècle) ===

  • Claude François Lefebvre-Desvallières (1745–1828)

Huissier-commissaire priseur au Châtelet de Paris, commissaire priseur de la Prévôté de Charonne. À partir de 1788, il succède à son beau-père à la direction des Messageries Royales (service public des diligences). Le 19 thermidor an VI (6 août 1798), il transforme l’institution en Messageries Nationales, acte fondateur qui marque l’entrée de la famille dans l’histoire des transports publics français. Il termine sa vie à Ville-d’Avray, où il meurt en 1828.

Marié le 15 juillet 1788 à Dorothée Rouveau (décédée avant décembre 1817), dont l'identité est confirmée par l’acte de décès de son mari et l’inventaire après décès de son père (17 décembre 1817).

B. XIXe siècle : Messageries, mairies, magistrature[modifier | modifier le wikicode]

  • Pierre Sulpice Lefebvre-Desvallières (1790–1860)

Avocat, capitaine de la Garde nationale, maire de Ville-d’Avray pendant 24 ans. Successeur de son père à l’administration des Messageries Nationales (ex-Royales). Il fonde en 1852 les Messageries Maritimes dont il devient directeur (1852–1859). Modernisateur de sa commune : numérotation des maisons, trottoirs, service des eaux, ouverture du bureau de poste (1840), construction d’écoles et de la mairie. Marié en 1818 à Jeanne de Caïlus (1800–1863).

  • Descendance directe (principales branches du XIXᵉ siècle) :
    • Clémentine**, mariée à Ernest Fidière des Prinveaux, magistrature (Légion d’honneur).
    • Émile** (1822–1918), administrateur en chef des Messageries Maritimes (1887–1912), Légion d’honneur.
    • Maurice** (1857–1926), auteur dramatique (œuvres avec Georges Feydeau : Champignol malgré lui, Hôtel du Libre Échange, Les Fiancés de Loches, etc.).
    • Georges Desvallières** (1861–1950), peintre majeur du symbolisme religieux, fondateur des Ateliers d’Art Sacré avec Maurice Denis, commandant en 1914–1918.
    • Prosper** (1828–1913), inspecteur général des Monuments historiques, maire de Ville-d’Avray.
    • Anatole** (1837–1925), trésorier-payeur général de l’Aube (1892).

De ces branches procèdent de nombreuses lignées : administratives (Trésor public, Postes, Messageries), artistiques (peinture, musique, théâtre), et militaires (officiers, morts pour la France).

C. XXe siècle : Arts, guerre, diplomatie, Résistance[modifier | modifier le wikicode]

  • Georges Desvallières (1861–1950), peintre français majeur du renouveau de l’art sacré.

- Issu de la famille Lefebvre-Desvallières ; petit-fils des académiciens Ernest et Gabriel-Marie Legouvé. - Formé aux Beaux-Arts, à l’Académie Julian, élève de Delaunay, Moreau, Robert-Fleury et Valadon. - D’abord portraitiste puis symboliste, marqué par l’influence de Gustave Moreau. - Cofondateur du Salon d’Automne (1903) ; proche de la « Bande Noire ». - Voyage décisif en Italie en 1890, pivot de son évolution esthétique. - Marié à Marguerite Lefebvre ; père de six enfants. - Son fils Daniel, mort pour la France en 1915, bouleverse son orientation artistique. - Engagement militaire : chef de bataillon, croix de guerre 1916. - Après 1919, peinture centrée sur le religieux, la Passion et le sacrifice. - Cofondateur des Ateliers d’Art Sacré avec Maurice Denis (1919). - Conservateur du musée Gustave-Moreau à partir de 1929. - Membre de l’Académie des Beaux-Arts et de l’Académie royale de Belgique (1930). - Œuvres majeures : *Hercule au jardin des Hespérides*, *Ascension du Poilu*, *Christ à la colonne*. - Figure spirituelle et artistique du XXᵉ siècle, unissant guerre, foi et renouveau catholique.

  • Daniel Lefebvre-Desvallières (1897–1915)

Volontaire à 17 ans, mort pour la France au Reichackerkopf. Figure centrale de la mémoire familiale : sa mort inspire l’orientation religieuse et sacrificielle de l’œuvre de son père Georges.

  • Pierre des Vallières (1868–1918)

Général de brigade commandant la 151ᵉ division d’infanterie. Tué sur le Chemin des Dames le 28 mai 1918. Citation à l’ordre de l’Armée : « Officier de la plus haute valeur [...] tombé glorieusement au milieu de ses troupes qu'il encourageait par sa présence. »

  • Jean des Vallières (1895–1970)

Aviateur blessé en 1914, pilote de chasse en 1915 ; évadé d’un camp de représailles. Sous-préfet d’Arles (1941–1944) ; écrivain sous le pseudonyme Jean Ravennes ; réalisateur. Chevalier de la Légion d’honneur.

  • Gérard Ambroselli (1906–2000), peintre, graveur, sculpteur et critique d’art français.

- Né à Paris, formé au droit, aux Beaux-Arts et aux Ateliers d’Art Sacré. - Élève de Maurice Denis, George Desvallières et Ernest Laurent. - Résistant sous les pseudonymes Gabriel Audouin, Capitaine Gérard ; engagé dans la France Libre. - Aide de camp du général Jean de Lattre de Tassigny durant la Seconde Guerre mondiale. - Artiste religieux et monumental : fresques, bronzes, œuvres publiques en France et en Allemagne. - Collaborateur du Figaro littéraire ; figure majeure de l’art sacré du XXᵉ siècle. - Père d’une lignée d’artistes (Ambroselli – de Bayser).

  • Autres figures marquantes

– Juge d’instruction (Fidière des Prinveaux) – Inspecteurs généraux (Monuments historiques, Messageries, Trésor public) – Maîtres de forges – Compositeurs et musiciens (Paladilhe) – Diplomates et administrateurs régionaux – Artistes symbolistes, brodeuses d’art sacré, critiques de cinéma (Jean/Michel Aubriant)

Le XXᵉ siècle voit la lignée Lefebvre-Desvallières déployer une présence remarquable dans les domaines artistique, militaire, culturel et administratif, portée par un sens aigu du devoir et du Bien Commun.

D. XXIe siècle (RGPD)[modifier | modifier le wikicode]

  • Présentations anonymisées conformément au RGPD.
  • Descendance active dans les arts, l’ingénierie, l’enseignement, la recherche, l’aviation civile, la culture et les carrières internationales.

3. Engagement au service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]

A. Justice, service public et magistrature[modifier | modifier le wikicode]

  • Huissiers-commissaires priseurs au Châtelet
  • Juge d’instruction au tribunal civil de la Seine
  • Maire de Ville-d’Avray (24 ans)
  • Trésorier payeur général
  • Sous-préfet d’Arles

B. Arts, Académies, peinture, théâtre[modifier | modifier le wikicode]

  • Georges Desvallières (1861–1950)

Chef de file du renouveau de l’art sacré au XXᵉ siècle, fondateur des Ateliers d’Art Sacré avec Maurice Denis. Figure majeure du symbolisme religieux, membre de l’Institut, président du Salon d’Automne.

  • Maurice Lefebvre-Desvallières (1853–1926)

Auteur dramatique, collaborateur de Georges Feydeau et figure appréciée du théâtre parisien de la Belle Époque.

  • Émile Paladilhe (1844–1926)

Compositeur, Grand Prix de Rome, académicien ; allié de la famille par mariage et acteur du grand mouvement musical français du XIXᵉ siècle.

  • Collaborations et cercles artistiques

Lignage présent dans les réseaux artistiques de premier plan : – Gustave Moreau (maître de Georges Desvallières), – Maurice Denis (Ateliers d’Art Sacré), – Henri Matisse, – Jacques Rouché (directeur de l’Opéra de Paris). Ces relations situent la famille au cœur des grandes évolutions esthétiques de la fin du XIXᵉ et du début du XXᵉ siècle.

C. Service militaire et aviation[modifier | modifier le wikicode]

  • Général Pierre des Vallières (1868–1918)

Général de brigade, tué au Chemin des Dames. Cité à l’ordre de l’Armée pour sa conduite au combat.

  • Daniel Lefebvre-Desvallières (1897–1915)

Chasseur alpin au 6ᵉ BCA, tombé au Reichackerkopf. Mort pour la France à 18 ans.

  • Jean des Vallières (1895–1970)

Pilote de chasse durant la Grande Guerre, évadé après capture ; plusieurs fois blessé. Écrivain sous le nom de Jean Ravennes, puis sous-préfet d’Arles.

  • Officiers et combattants des conflits 1914–1918 et 1939–1945

Divers membres du lignage servent dans l’artillerie, l’aviation, le génie, les chasseurs alpins, et dans la Résistance intérieure.

  • Décorations

Croix de guerre (1914–1918 et 1939–1945), citations à l’ordre du Régiment, de la Division et de l’Armée, Médailles commémoratives, Légion d’honneur.

D. Diplomatie, parlement, Résistance[modifier | modifier le wikicode]

  • Officiers d’État-major

Plusieurs membres de la lignée servent dans les états-majors de la IIIᵉ République et de la France Libre, participant à la coordination stratégique, à la logistique militaire et aux missions interarmées.

  • Chefs de services publics

Présence continue dans les hautes fonctions : inspection des Monuments historiques, direction des Messageries, Trésor public, administration préfectorale, commissions d’État et institutions culturelles.

  • Résistants 1942–1944

Engagement actif dans la Résistance intérieure : réseaux de renseignement, aide aux évadés, actions en zone sud, participation à la Libération et au rétablissement des structures administratives.

  • Missions artistiques, institutionnelles et mémorielles

Participation aux grandes commandes publiques, à la défense de l’art sacré, aux institutions académiques, aux actions mémorielles après 1945 et aux politiques culturelles du XXᵉ siècle.

E. Mémoire écrite et archives[modifier | modifier le wikicode]

  • Inspecteurs des Monuments historiques

La lignée fournit plusieurs serviteurs de la conservation patrimoniale : inspection, inventaire, restauration et protection des édifices civils et religieux, participation au développement des politiques patrimoniales nationales au XIXᵉ et XXᵉ siècles.

  • Archivistes

Des membres de la famille s’illustrent dans la préservation de la mémoire écrite : organisation des dépôts, classement des fonds, sauvegarde des archives de guerre, et contribution à la transmission documentaire de l’État.

  • Auteurs d’études historiques (dont Gustave Bord)

Production d’ouvrages, articles et travaux de référence sur l’histoire politique, religieuse, militaire ou patrimoniale. Ces écrits consolident la dimension intellectuelle et mémorielle de la lignée.

4. Alliances majeures[modifier | modifier le wikicode]

A. Les alliances fondatrices (XVIIIe–XIXe)[modifier | modifier le wikicode]

Les premières alliances structurent la lignée autour de la bourgeoisie parisienne de charge, des Messageries Royales et des premières institutions administratives.

  • Rouveau — Famille parisienne liée aux charges de la Prévôté de Charonne. Alliance fondatrice donnant à Claude-François Lefebvre-Desvallières l’accès à la direction des Messageries Royales.
  • de Caïlus — Bourgeoisie parisienne du XVIIIᵉ siècle ; élévation sociale marquante pour Pierre-Sulpice Lefebvre-Desvallières, maire de Ville-d’Avray et fondateur des Messageries Maritimes.
  • Legouvé (première alliance) — Famille d’académiciens et de lettrés ; introduit la lignée dans les milieux littéraires et théâtraux.
  • Mac Swiney — Lignée irlandaise établie en France ; alliance internationale précoce, ancrée à Ville-d’Avray et en Seine-et-Marne.
  • Blondel — Dynastie de facteurs de pianos, directeurs de la Maison Érard ; l’alliance inscrit la lignée dans la culture musicale du XIXᵉ siècle.

Ces alliances établissent le socle fondateur : charge publique – commerce national – culture éclairée.


B. Les alliances culturelles et artistiques[modifier | modifier le wikicode]

L’essor artistique de la lignée au XIXᵉ et XXᵉ siècles s’appuie sur plusieurs alliances majeures.

  • Legouvé (seconde alliance) — Lien renforcé avec les lettres et le théâtre par Marie Legouvé, fille et petite-fille d’académiciens.
  • Paladilhe — Alliance avec Émile Paladilhe, pianiste et compositeur, Grand Prix de Rome, figure majeure de la musique française.
  • Ambroselli — Lignée d’artistes et d’officiers ; Gérard Ambroselli fut peintre, sculpteur, aide de camp du général de Lattre, résistant et écrivain.
  • Isorni — Famille d’artistes peintres ; Pierre Isorni, portraitiste et décorateur, lié au Salon d’Automne et à l’art figuratif du XXᵉ siècle.

Ces unions placent durablement la famille parmi les grandes lignées artistiques françaises.


C. Les alliances militaires et administratives[modifier | modifier le wikicode]

Plusieurs alliances rapprochent la famille des grandes institutions militaires et administratives.

  • des Vallières militaires — Alliances internes avec une lignée d’officiers : général Pierre des Vallières († 1918), Jean des Vallières (officier, pilote, écrivain).
  • de Giraud d’Agay — Famille provençale liée à l’armée, à la marine et aux fonctions d’État.
  • de Terris — Vieille famille d’Avignon issue des carrières militaires, administratives et préfectorales.
  • Nouët-Ruinet du Tailly — Lignée d’ingénieurs, administrateurs et dirigeants techniques (Compagnie Générale des Eaux).
  • de Corta — Famille d’officiers, illustrée par Henry de Corta, colonel d’infanterie mort au Tonkin (1932).

Ces alliances montrent le rôle constant de la lignée dans la défense de l’État et l’administration du territoire.


D. Les alliances internationales et contemporaines[modifier | modifier le wikicode]

Aux XXᵉ et XXIᵉ siècles, la famille s’ouvre à l’Europe, à l’Amérique et à l’Asie.

  • Weiss (États-Unis) — Alliance américaine liée au parcours new-yorkais de Michel des Vallières.
  • Dai Phong (Vietnam) — Ouverture asiatique, cohérente avec l’histoire maritime et coloniale des Messageries Maritimes.
  • Łuczkiewicz (Pologne) — Alliance européenne moderne, issue d’un milieu intellectuel et littéraire.
  • Hilton (Royaume-Uni) — Alliance anglo-française inscrite dans les dynamiques internationales contemporaines.
  • Noton (France / Europe du Nord) — Lignée moderne, ancrée dans la formation universitaire et les arts visuels.

Cette ouverture internationale marque l’évolution d’une lignée autrefois parisienne vers une famille européenne et mondiale.


E. Alliances classées par dynamiques familiales[modifier | modifier le wikicode]

Alliances d’élévation sociale et institutionnelle
Rouveau · de Caïlus · Legouvé · Mac Swiney
Alliances culturelles, artistiques et littéraires
Legouvé (double) · Paladilhe · Ambroselli · Isorni
Alliances militaires et administratives
des Vallières (officiers) · de Giraud d’Agay · de Terris · Nouët-Ruinet du Tailly · de Corta
Alliances internationales contemporaines
Weiss (USA) · Dai Phong (Vietnam) · Łuczkiewicz (Pologne) · Hilton (UK) · Noton (Europe du Nord)


5. Demeures et ancrages[modifier | modifier le wikicode]

A. Paris[modifier | modifier le wikicode]

  • Rue Saint-Antoine
  • Rue de Provence (hôtel particulier)
  • Montmartre (inhumations)

B. Ville-d’Avray[modifier | modifier le wikicode]

  • Maisons familiales
  • Administration municipale
  • Lieu de décès et ancrage fondateur

C. Seine-Port[modifier | modifier le wikicode]

  • Maisons d’artistes
  • Ateliers de Georges Desvallières
  • Musée virtuel municipal

D. Autres lieux[modifier | modifier le wikicode]

  • Vannes
  • Saint-Pierre-en-Port
  • Agay, Fréjus
  • Clohars-Fouesnant
  • Montréal, New York

6. Bibliographie et sources[modifier | modifier le wikicode]

A. Sources Roglo[modifier | modifier le wikicode]

  • Fiches détaillées de Claude François, Pierre Sulpice, Émile, Georges, Prosper, Anatole, etc.

B. Sources civiles et militaires[modifier | modifier le wikicode]

  • Légion d’honneur (base Léonore)
  • Archives militaires : citations, Croix de guerre
  • Acts civils (Paris, Ville-d’Avray, Seine-Port)

C. Sources culturelles[modifier | modifier le wikicode]

  • Site Georges Desvallières
  • Musée d’Orsay
  • Salon d’Automne
  • Notices Paladilhe, Ambroselli, Isorni

D. Références universitaires[modifier | modifier le wikicode]

  • Notices Wikipédia (G. Desvallières, Ambroselli, Paladilhe, etc.)
  • Études sur les Messageries Royales / Maritimes
  • Sources historiques locales (Ville-d’Avray, Seine-Port)


7. Conclusion[modifier | modifier le wikicode]

La lignée Lefebvre-Desvallières incarne, depuis le XVIIIᵉ siècle, une noblesse civique dont la force ne repose ni sur les fiefs ni sur la puissance économique, mais sur la continuité du service rendu à la Nation. À travers l’administration, la justice, les Messageries Royales et Maritimes, l’enseignement, les arts sacrés ou le commandement militaire, la famille a toujours placé l’État, la culture et le Bien Commun au centre de sa mission.

Des pionniers des Messageries aux fondateurs des grandes institutions artistiques du XXᵉ siècle, des officiers tombés au front aux diplomates engagés dans la France Libre, la lignée traverse deux siècles de crises, de reconstructions et d’élévation nationale. Elle imprime à chaque génération une même exigence : servir, bâtir, transmettre.

La mémoire de Georges Desvallières, des héros du Reichackerkopf et du Chemin des Dames, des administrateurs de Ville-d’Avray et des ateliers de Seine-Port témoigne d’un héritage fait de loyauté, de courage, d’inspiration et de fidélité.

Ainsi, la famille Lefebvre-Desvallières s’inscrit pleinement parmi les lignées françaises qui ont honoré la Nation par la droiture, l’intelligence, la culture et l’exemple donné.

Mention légale ALFI[modifier | modifier le wikicode]

Ce texte est un Thésaurus Agnatique ALFI. Reproduction autorisée sous licence CC BY-SA 4.0. Sources Roglo, archives civiles/militaires, notices publiques. ALFI – Association des Lignages de France et de l’International.