Thesaurus de la famille MAGIMEL

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Armoiries et blason[modifier | modifier le wikicode]

Blason_Magimel.jpg


De gueules, à trois mouches à miel d'or, à la comète d'argent en abîme, au chef d'azur chargé d'une hune pavillonnée d'argent.

Symbolique : le champ de gueules exprime le courage et la vitalité créatrice ; les abeilles d’or, symbole du travail, de la perfection et de la persévérance, rappellent la tradition orfèvre de la lignée ; la comète évoque la renommée et la lumière ; la hune pavillonnée, signe de navigation et d’élévation, traduit l’ambition intellectuelle et spirituelle des Magimel.

Origines[modifier | modifier le wikicode]

La famille Magimel est originaire de Paris, où elle apparaît dès le XVIIᵉ siècle dans la communauté des orfèvres. Antoine Magimel, maître orfèvre dès 1686, dépose son poinçon le 17 juillet 1686 et meurt en 1698. Son fils Philippe-Antoine Magimel devient grand-garde des orfèvres de Paris en 1752, et rédige avec ses deux fils les articles sur l’Orfèvrerie de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert.

La lignée se distingue rapidement par son double héritage d’artisanat d’art et de savoir intellectuel, conciliant la précision du geste et la rigueur de la pensée. Au XVIIIᵉ siècle, les Magimel s’affirment comme une dynastie d’orfèvres-écrivains, syndics de leur corporation, puis magistrats et savants.

Antoine-Édouard Magimel (1724-1793) fut échevin de Paris ; son frère Augustin-Simon (1730-1792) syndic des orfèvres. Au XIXᵉ siècle, la famille s’élève dans les sphères juridiques, financières et artistiques : Antoine Magimel (1767-1850) devient notaire ; Denis-Simon Magimel (1767-1831) fonde la Librairie pour l’Art militaire et les Sciences et Arts ; Firmin Didot, époux de Denise Magimel, donne son nom immortel à l’imprimerie française.

Chronologie agnatique[modifier | modifier le wikicode]

XVIIᵉ siècle – Fondation de la lignée

Antoine Magimel († 1698), maître orfèvre à Paris, prend son poinçon en 1686. Marié à Marie Le Blond (1667-1756).

XVIIIᵉ siècle – L’âge d’or des orfèvres Magimel[modifier | modifier le wikicode]

Philippe-Antoine Magimel (1692-1772), maître orfèvre, Grand-garde (1752), collaborateur de l’Encyclopédie. Marié à Élisabeth-Marguerite Descottes († 1770).

  • Antoine-Édouard Magimel (1724-1793), échevin de Paris, marié à Marie-Louise Aubert († 1810).
 * Antoine Magimel (1767-1850), notaire, puis conservateur au ministère des Finances.
 * Théodore Magimel (1799-1862), inspecteur général des finances, commandeur de la Légion d’honneur.
  • Augustin-Simon Magimel (1730-1792), syndic des orfèvres, marié à Anne Rieutort.
 * Denis-Simon Magimel (1766-1831), libraire-éditeur de l’Art militaire.
 * Albert Magimel (1799-1877), peintre, élève d’Ingres.
 * Aglaé Magimel (1794-1848), mariée à Albert Deltuf.
  • Denise Magimel (1770-1847), épouse de Firmin Didot (1764-1836), imprimeur du Roi.

XIXᵉ–XXᵉ siècles – Rayonnement intellectuel et administratif[modifier | modifier le wikicode]

Théodore Magimel (1799-1862), inspecteur général des finances. Albert Magimel (1799-1877), peintre d’histoire. Edmond Gaëtan Magimel (1831-1902), avocat au Conseil d’État. Geneviève Magimel (1875-1946), épouse du député Raymond Gavoty. Madeleine Magimel (1877-1941), épouse d’Edmond Vieillard.

Illustrations[modifier | modifier le wikicode]

  • Philippe-Antoine Magimel (1692-1772), maître orfèvre, contributeur à l’Encyclopédie.
  • Denis-Simon Magimel (1766-1831), libraire pour l’Art militaire.
  • Firmin Didot (1764-1836), époux de Denise Magimel, imprimeur du Roi.
  • Albert Magimel (1799-1877), peintre d’histoire.

Branches alliées notables[modifier | modifier le wikicode]

La famille Magimel s’est alliée, au fil des siècles, à plusieurs lignées majeures de la vie intellectuelle et politique française :

  • Famille Didot
  • Famille Bergasse
  • Famille de Guillebon
  • Famille Vieillard
  • Famille Gavoty

Demeures et patrimoine[modifier | modifier le wikicode]

  • Atelier des orfèvres Magimel (Paris, rue Saint-Honoré)
  • Hôtel Magimel-Didot (Paris, quartier Saint-Germain-des-Prés)
  • Maison familiale de Lyon
  • Propriétés de Touraine et du Poitou

Bibliographie et sources[modifier | modifier le wikicode]

  • Diderot & d’Alembert, Encyclopédie – Article « Orfèvrerie », Paris, 1752–1772.
  • Étienne-Louis Houdon, Les Orfèvres de Paris du XVIIᵉ au XVIIIᵉ siècle, 1902.
  • Archives Nationales, Série Y – Corporation des orfèvres de Paris.
  • Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, t. 37 (1999).
  • Base Roglo, fiches « Magimel », « Didot », « Bergasse ».
  • Études ALFI, Thésaurus agnatiques, section Paris (2025).

Conclusion[modifier | modifier le wikicode]

La lignée Magimel se distingue par une rare continuité entre l’artisanat, la pensée et le service public.

Mention légale[modifier | modifier le wikicode]

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