Thesaurus de la famille MAILLÉ de
Introduction[modifier | modifier le wikicode]
La Maison de Maillé est une lignée de très ancienne noblesse de Touraine, Anjou et Poitou, attestée dès le XIe siècle avec Hardouin de Maillé († avant mars 1069), premier auteur certain de la suite agnatique.
Elle a produit des sénéchaux, des gouverneurs, un archevêque de Tours, des chevaliers bannerets, un officier mort à Azincourt, des seigneurs de Brézé, Milly, Saint-Georges-du-Bois, Chançay, Clervaux, etc.
Les incertitudes généalogiques propres aux XIVe–XVe siècles (notamment la postérité masculine de Jean de Maillé, † 1415) sont signalées explicitement.
Armoiries et blason[modifier | modifier le wikicode]
Blason historique : D’argent à trois fasces ondées d’azur.
Symbolique :
- Argent : pureté, foi.
- Fasces ondées d’azur : fidélité, territoire de rivières et vallées (Touraine/Anjou).
Chronologie agnatique[modifier | modifier le wikicode]
Les données ci-dessous sont strictement fidèles aux informations Roglo (2025). Les incertitudes sont indiquées conformément au SCRIPT ALFI.
1. Hardouin de Maillé, † avant mars 1069. Premier auteur certain de la lignée.
2. Hardouin de Maillé, XIIe siècle. Père de Gilbert, Hardouin, Jean.
3A. Gilbert de Maillé, archevêque de Tours (1119–1128). → Branche ecclésiastique, sans continuation agnatique.
3B. Hardouin de Maillé, XIIe siècle.
4. Jacquelin de Maillé, XIIe siècle.
5. Jacquelin de Maillé, templier.
6. Pierre de Maillé, XIIIe siècle.
7. Payen de Maillé, † après 1318, seigneur de Brézé, de Milly, de Saint-Georges-du-Bois ; sénéchal de Périgord, Quercy, Poitou, Limousin ; gouverneur de Bigorre. Marié après 1318 à Jeanne de l’Étang.
8. Péan de Maillé, † entre 1367 et 1426 (plusieurs incertitudes selon Roglo), seigneur de Brézé, Billy, Saint-Georges-du-Bois. Mariages successifs selon Roglo : Jeanne du Puy, Jeanne Bouchard d’Aubeterre, Marie de Maillé.
9. Jacques de Maillé, fin XIVe siècle. Marié vers 1400 à Marie Taveau.
10. Jean de Maillé, seigneur de Chançay, † après 1389, gouverneur-capitaine du château de Rochecorbon.
11. Jean de Maillé, seigneur de Chançay, tué à Azincourt le 25 octobre 1415. Marié à Anne de Maillé.
Incertitude majeure : Roglo ne permet pas d’établir de manière certaine une postérité masculine directe après Jean († 1415). Deux scénarios existent :
- A) Postérité masculine possible
- Les rameaux collatéraux de Clervaux et Frementeau pourraient représenter la survivance masculine.
- Aucun lien prouvé à 100 %.
- B) Extinction agnatique de la branche de Chançay
- Les descendants attestés sont majoritairement féminins.
Branches collatérales masculines probables (selon Roglo)[modifier | modifier le wikicode]
- Jean de Maillé, seigneur de Clervaux.
- Jean de Maillé, seigneur de Clervaux, Frementeau, Donzenain, Bonneval, Armançay.
- Eustache de Maillé, XIVe siècle.
- Autres rameaux associés : Airvau, Chausseroye, Plessis-Baudouin, etc.
Engagement au service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]
Justice et charges[modifier | modifier le wikicode]
- Sénéchaux de Périgord, Quercy, Limousin, Poitou.
- Gouverneur de Bigorre.
- Gouverneur-capitaine de Rochecorbon.
- Baillis et officiers du duc d’Anjou.
Foi et clergé[modifier | modifier le wikicode]
- Gilbert de Maillé, archevêque de Tours (1119–1128).
- Aliénor et Marie de Maillé, abbesses de Saint-Jean de Bonneval les Thouars.
Service militaire[modifier | modifier le wikicode]
- Chevaliers bannerets.
- Capitaines de places fortes.
- Jean de Maillé, tué à Azincourt en 1415.
- Grands veneurs au service du roi René d’Anjou.
Culture et offices[modifier | modifier le wikicode]
- Officiers de cour des rois de France et ducs d’Anjou.
- Réseau féodal structurant en Touraine, Anjou et Poitou.
Grandes alliances[modifier | modifier le wikicode]
Alliance documentées dans Roglo :
- du Puy du Fou
- de Soucelles
- Bouchard d'Aubeterre
- de Laval
- de Rougé
- Illiers
- Frotier
- de La Jaille
- Chausseroye
- de Targé
- de Villeblanche
- Clérembault (Richelieu)
- de La Haye
- et autres familles de la haute noblesse d’Anjou/Touraine.
Demeures et ancrages[modifier | modifier le wikicode]
- Brézé
- Milly-le-Meugon
- Saint-Georges-du-Bois
- Chançay
- Clervaux
- La Haye
- Breil
- La Roche de Meigné
- Les Touches
- Rochecorbon (gouvernance)
- Ancrages multiples en Touraine, Anjou et Poitou.
Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]
- Données Roglo (roglo.eu).
- Armoriaux de Touraine, Anjou et Poitou.
- Gallia Christiana (archevêque de Tours).
- Cartulaires de Touraine.
- Archives départementales du Maine-et-Loire et d’Indre-et-Loire.
Conclusion[modifier | modifier le wikicode]
La Maison de Maillé constitue l’un des ensembles lignagers les plus anciens et les plus complets de la noblesse d’Anjou et de Touraine. La continuité masculine est assurée avec certitude du XIe au XVe siècle. Après la mort de Jean de Maillé à Azincourt (1415), la postérité masculine directe demeure incertaine selon Roglo ; les rameaux collatéraux (Clervaux) constituent la survivance la plus plausible.
Mention légale[modifier | modifier le wikicode]
Sources factuelles : données Roglo (roglo.eu) et archives publiques. Structure, organisation et mise en forme : ALFI, licence CC BY-SA 4.0. Citation obligatoire : Thésaurus Agnatique ALFI – Maison de Maillé.