Thesaurus de la famille PRADIÉ

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Introduction[modifier | modifier le wikicode]

La famille Pradié est l’une des lignées les plus solidement enracinées du Rouergue (Aveyron), présente à Marcillac-Vallon dès le XVIIIᵉ siècle. Elle s’affirme d’abord autour des métiers du droit — avec plusieurs notaires — puis par une ascension politique et intellectuelle remarquable au XIXᵉ siècle.

Elle se distingue notamment par :

  • une forte continuité professionnelle : notaires, avocats, magistrats ;
  • un engagement public marqué : députés, conseillers généraux, administrateurs ;
  • une fidélité constante au Rouergue et à la propriété terrienne ;
  • une ouverture vers Paris au XIXᵉ siècle (Saint-Germain-des-Prés, Sainte-Clotilde, rue de Rennes, rue Martignac).

La lignée atteint son apogée avec Pierre Pradié (1816–1892), notaire, philosophe et député de l'Aveyron, puis avec Pierre Pradié (1849–1920), avocat et conseiller général.


1. Armoiries et blason[modifier | modifier le wikicode]

A. Recherche héraldique[modifier | modifier le wikicode]

Aucune armoirie de la famille Pradié n’est attestée dans :

  • l’Armorial général d’Hozier,
  • les armoriaux provinciaux du Rouergue et du Languedoc,
  • les sources Roglo et notices publiques.

B. Conclusion[modifier | modifier le wikicode]

La famille Pradié n’a pas fait usage d’armoiries dans les sources connues. Conformément au SCRIPT ALFI, un blason strictement **proposé**, symbolisant l’identité historique de la lignée (droit, engagement civique, enracinement rouergat), peut être formulé.

C. Proposition ALFI[modifier | modifier le wikicode]

D’azur à la balance d’or accostée de deux tours d’argent, au chef de gueules chargé d’un livre ouvert d’or.

D. Symbolique[modifier | modifier le wikicode]

  • L’azur : fidélité, stabilité du lignage.
  • La balance : la profession dominante — notaires, avocats, juristes.
  • Les tours d’argent : les bourgs fortifiés du Rouergue (Marcillac, Salles-la-Source).
  • Le chef de gueules au livre : l’action politique et intellectuelle (député, philosophe).

2. Chronologie agnatique[modifier | modifier le wikicode]

A. Première génération connue[modifier | modifier le wikicode]

  • Pierre Pradié, propriétaire (Roglo), marié à Marianne Bessière.
 → Base de la lignée, ancrée à Marcillac (Aveyron).

B. Deuxième génération[modifier | modifier le wikicode]

  • Pierre Pradié
 Né le 14 janvier 1775 à Marcillac  
 Décédé le 31 décembre 1856 à Marcillac  
 **Notaire à Marcillac**  
 Marié à Rose Vernhes (1785–1872), née à Calmont.  

Notices Roglo : recherches en cours sur une ascendance de vignerons autour de Marcillac.

C. Troisième génération[modifier | modifier le wikicode]

Enfants de Pierre (1775–1856) et Rose Vernhes :

  • Pierre Pradié (1815–1815).
  • Pierre Pradié
 Né le 19 mai 1816 à Marcillac  
 Décédé le 8 mars 1892, Paris 7ᵉ (inhumé à Sainte-Clotilde)  
 **Notaire, philosophe, député de l’Aveyron**  
 Épouse : Marie Augustine Picque (1823–1896).  
  • Hyppolyte Pradié (1825–1906), **prêtre jésuite**, professeur de théologie à l’Institut catholique de Toulouse.
  • Marie Rose Pradié (1820–1892).
  • Louis Justin Pradié (1827–1828).

D. Quatrième génération[modifier | modifier le wikicode]

Enfants de Pierre (1816–1892) et Marie Augustine Picque :

  • Pierre Pradié
 Né 1849  
 Décédé le 19 septembre 1920 à La Garde (Salles-la-Source)  
 **Avocat – Conseiller général de l’Aveyron (1884–1895)**  
 Marié à Louise Salles (1859–1938).  
  • Jeanne Pradié (1886–1977), mariage Cabat (époux mort pour la France en 1916).
  • Pierre Pradié (1888–1984), marié à Madeleine Guenepin.
  • Louis Pradié (1889–1993), 104 ans.
  • Marie-Thérèse Pradié (1893–1976), mariage Réquichot (époux Légion d’honneur).

E. Cinquième génération[modifier | modifier le wikicode]

Enfants de Pierre (1888–1984) et Madeleine Guenepin :

  • Jean-Pierre Pradié (1924–2003), marié à Anne de Lauzon.
  • Bernard Pradié (1927–1987), marié à Birgitta Bergqvist.
  • Françoise Pradié (1930–2025), mariée à Gérard de La Sayette (1928–2020).
  • Marie-Claire Pradié (1937–2022), mariée à Marc Defline (1932–2021).
  • Jacques Pradié.

F. Sixième génération[modifier | modifier le wikicode]

Enfants de Jean-Pierre Pradié (1924–2003) et Anne de Lauzon :

  • Pierre Pradié,
  • Philippe Pradié,
  • Bénédicte Pradié (ép. Didier Ottinger),
  • François Pradié.

Enfants de Bernard Pradié : Anne-Catherine, Madeleine, Christian.

G. Septième génération[modifier | modifier le wikicode]

  • Augustin, Sophie, Louis, Alexis Pradié,
  • ainsi que les autres descendants listés dans les notices Roglo fournies.

3. Engagement au service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]

A. Justice & transmission[modifier | modifier le wikicode]

La lignée Pradié se distingue par une forte tradition juridique et administrative :

  • Pierre Pradié (1775–1856), notaire de Marcillac.
  • Pierre Pradié (1816–1892), notaire, philosophe, auteur d’engagements républicains. Né à Marcillac-Vallon, il fut notaire, écrivain, philosophe et homme politique.

Élu député de l’Aveyron en 1848 puis 1849, il représente le courant socialiste chrétien inspiré de Buchez. Il siège au comité des cultes et se distingue par une vision conciliant démocratie et catholicisme. Opposant à Napoléon III, il abandonne la vie politique durant le Second Empire pour se consacrer à la philosophie. Auteur d’ouvrages majeurs comme *Le Philosophe*, *La Liberté* ou *Le Monde nouveau*. Rallié ensuite à l’orléanisme, il défend un monarchisme libéral profondément attaché à la religion. En 1871, il est réélu député et participe activement à l’Assemblée nationale. Membre influent de la Commission des Trente, il contribue à l’élaboration de la Constitution de 1875. Il défend un bicaméralisme fort comme protection contre les excès du suffrage universel. Fondateur de la « Réunion Pradié », groupe visant l’unité des forces monarchistes et conservatrices. Sa réflexion politique, nourrie de théologie et de philosophie, vise à harmoniser foi, liberté et société. Il meurt à Paris en 1892, laissant une œuvre intellectuelle et politique d’une profonde cohérence chrétienne.


  • Pierre Pradié (1849–1920), avocat, **conseiller général de l’Aveyron**.
  • Plusieurs membres attachés aux ministères, tribunaux, greffes et charges locales.

Ces fonctions ont structuré durablement la vie civile du Rouergue et de Paris.


B. Foi & clergé[modifier | modifier le wikicode]

  • Hyppolyte Pradié (1825–1906)
 Prêtre jésuite, **professeur de théologie** à l’Institut catholique de Toulouse.  
 → Élément majeur du patrimoine spirituel de la famille.

C. Service militaire[modifier | modifier le wikicode]

La lignée compte plusieurs militaires et un mort pour la France :

  • Louis Cabat (époux Jeanne Pradié)
 Fonctionnaire au ministère de la Justice,  
 **mort pour la France** à Verdun (28 juin 1916).

La branche participe ainsi à l’effort national par alliances et engagements directs.


D. Service public & politique[modifier | modifier le wikicode]

  • Pierre Pradié (1816–1892) : **député de l’Aveyron**.
  • Pierre Pradié (1849–1920) : **conseiller général** (1884–1895).

Deux générations successives au cœur de la vie civique et démocratique.


E. Industrie, économie & reconstruction[modifier | modifier le wikicode]

Plusieurs membres exercent des responsabilités économiques, administratives et professionnelles :

  • cadres, administrateurs, directeurs d’institutions locales ;
  • acteurs de la modernisation du Rouergue et de Paris (VIᵉ, VIIᵉ, VIIIᵉ, XVᵉ).

F. Culture & mémoire[modifier | modifier le wikicode]

  • Conservation remarquable des archives familiales.
  • Transmission littéraire et juridique.
  • Lieux identitaires : La Garde, Cruou, Marcillac-Vallon, Salles-la-Source.

4. Demeures & ancrages[modifier | modifier le wikicode]

A. Rouergue[modifier | modifier le wikicode]

  • Marcillac-Vallon
  • Cruou (Mouret)
  • Salles-la-Source
  • Calmont
  • **La Garde** (demeure familiale attestée jusqu'au XXᵉ siècle)

B. Paris[modifier | modifier le wikicode]

  • Rue de Rennes (Paris VIᵉ)
  • Rue Martignac (Paris VIIᵉ)
  • Quartier Sainte-Clotilde
  • Saint-Germain-des-Prés

5. Alliances[modifier | modifier le wikicode]

Conformément aux données Roglo :

  • Bessière
  • Vernhes
  • Picque
  • Salles
  • Cabat
  • Guenepin
  • De Lauzon
  • Bergqvist
  • De La Sayette
  • Defline
  • De Lesquen du Plessis-Casso
  • Ottinger
  • Réquichot

(Aucune invention – uniquement les alliances présentes dans le corpus.)


6. Conclusion[modifier | modifier le wikicode]

La famille Pradié représente un modèle accompli d’ascension et de continuité. Née dans le Rouergue profond, elle s’élève par le droit, la fonction publique, la réflexion intellectuelle et le service politique. Elle illustre pleinement les valeurs de l’ALFI :

  • enracinement,
  • transmission,
  • service,
  • fidélité au territoire,
  • élévation par la culture et la justice.

La lignée demeure aujourd’hui l’un des exemples les plus aboutis de continuité familiale du Rouergue.


Mention légale ALFI[modifier | modifier le wikicode]

Texte rédigé selon le SCRIPT ALFI – version 2025, à partir du corpus Roglo transmis dans la question, sous licence CC BY-SA 4.0 – sans ajout non sourcé. Attention : la clé de tri par défaut « {{#replace:{{#replace:Thesaurus de la famille PRADIÉ|Thesaurus de la famille |}}|Thesaurus_|}} » écrase la précédente clé « Pradie ».